L’imposante flotte de l’US Navy aurait été impotente sans l’incroyable logistique mise à son service
Dans le Pacifique, le transport et l’approvisionnement des forces gigantesques engagées par les alliés est un cauchemar logistique. Toutes les fournitures doivent être acheminées par mer entre les Etats-Unis et les théâtres du Pacifique. Les distances sont énormes : 7 000 milles de San Francisco à Brisbane en Australie, plus de 6 000 milles de San Francisco à la Nouvelle-calédonie, 1 500 milles de Brisbane à Guadalcanal… Par ailleurs, en dehors de Hawaï, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, les installations portuaires sont rudimentaires, voire inexistantes. L’avance rapide des forces alliées provoque ainsi des crises logistiques devant la pénurie de cargos, d’autant que les quais en eaux profondes sont parfois inexistants et le matériel et le ravitaillement à bord des navires doivent être débarqués en utilisant des chalands. La construction de bases est donc essentielle et les unités de génie s’avèrent indispensables pour construire ces bases dans les territoires nouvellement conquis, afin d’assurer l’étape suivante de l’avancée. Mais la pénurie de telles unités est toujours endémique en raison de la propension des commandants alliés à donner la priorité aux unités combattantes. En conséquence, des unités combattantes sont affectées à des travaux de construction. Dans le Pacifique central, le problème n’est pas seulement la construction de bases aériennes : il faut ravitailler l’imposante flotte américaine. A cette fin, Nimitz crée des bases flottantes mobiles, composées de ravitailleurs, navires-ateliers, docks flottants, bateaux entrepôts…Ces bases mobiles, à l’abri des sous-marins dans une lagune, assurent la maintenance de la flotte tandis que des péniches escortées par des destroyers amènent vivres et munitions jusqu’à la zone de combat. En outre, afin d’assurer le ravitaillement en carburant de la flotte, des bases de ravitaillement itinérantes, composées de 2 ou 3 pétroliers géants sous escorte, gagnent des « zones de ravitaillements », vastes rectangles d’océan, où la flotte vient se ravitailler pendant que l’ensemble file de 8 à 12 nœuds. L’énormité des distances exige toutefois une planification ardue, les fournitures et le matériel devant être expédiés des Etats-Unis des mois à l’avance.
L’imposante flotte de l’US Navy aurait été impotente sans l’incroyable logistique mise à son service
Dans le Pacifique, le transport et l’approvisionnement des forces gigantesques engagées par les alliés est un cauchemar logistique. Toutes les fournitures doivent être acheminées par mer entre les Etats-Unis et les théâtres du Pacifique. Les distances sont énormes : 7 000 milles de San Francisco à Brisbane en Australie, plus de 6 000 milles de San Francisco à la Nouvelle-calédonie, 1 500 milles de Brisbane à Guadalcanal… Par ailleurs, en dehors de Hawaï, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, les installations portuaires sont rudimentaires, voire inexistantes. L’avance rapide des forces alliées provoque ainsi des crises logistiques devant la pénurie de cargos, d’autant que les quais en eaux profondes sont parfois inexistants et le matériel et le ravitaillement à bord des navires doivent être débarqués en utilisant des chalands. La construction de bases est donc essentielle et les unités de génie s’avèrent indispensables pour construire ces bases dans les territoires nouvellement conquis, afin d’assurer l’étape suivante de l’avancée. Mais la pénurie de telles unités est toujours endémique en raison de la propension des commandants alliés à donner la priorité aux unités combattantes. En conséquence, des unités combattantes sont affectées à des travaux de construction. Dans le Pacifique central, le problème n’est pas seulement la construction de bases aériennes : il faut ravitailler l’imposante flotte américaine. A cette fin, Nimitz crée des bases flottantes mobiles, composées de ravitailleurs, navires-ateliers, docks flottants, bateaux entrepôts…Ces bases mobiles, à l’abri des sous-marins dans une lagune, assurent la maintenance de la flotte tandis que des péniches escortées par des destroyers amènent vivres et munitions jusqu’à la zone de combat. En outre, afin d’assurer le ravitaillement en carburant de la flotte, des bases de ravitaillement itinérantes, composées de 2 ou 3 pétroliers géants sous escorte, gagnent des « zones de ravitaillements », vastes rectangles d’océan, où la flotte vient se ravitailler pendant que l’ensemble file de 8 à 12 nœuds. L’énormité des distances exige toutefois une planification ardue, les fournitures et le matériel devant être expédiés des Etats-Unis des mois à l’avance.
L’AFRIKAKORPS AU CAIRE, 1942 : LE PLAN DE ROMMEL
IL Y A 80 ANS : “TUNISGRAD”, IMMENSE VICTOIRE ALLIEE EN TUNISIE
LE CONTENU D’UN LIVRE ORIGINAL: 3 MINUTES POUR COMPRENDRE LA SECONDE GUERRE MONDIALE
MON DERNIER LIVRE : LA TETE DE PONT DE L’ORNE
Recension “Philippe II & Alexandre le Grand”