Je suis passionné d’Histoire et d’écriture et j’ai la chance infinie de pouvoir m’y consacrer.L’idée d’écrire un ouvrage procède en partie de mon métier d’enseignant: communiquer son savoir à d’autres, avec tout le plaisir que cela suppose. J’écris en fait les livres que je souhaite lire, sur des sujets qui me tiennent à coeur (et qui n’existent donc pas : cf mes titres parus chez Perrin et Ysec : ma dette envers Christophe Parry, Benoît Yvert et Yves Buffetaut est immense).
Corollaire du plaisir d’écrire, celui de procurer un beau moment de lecture : la vraie récompense est toujours celle qui provient de la remarque agréable d’un lecteur, qui avoue avoir apprécié un de mes ouvrages…Car écrire génère un véritable bien-être, satisfaction qui ne peut être que renforcée à l’idée qu’avoir accordé de belles heures de lecture et de détente à des lecteurs passionnés comme moi. Je consacre à l’écriture et à la recherche d’informations le plus clair de mes congés et de mon temps libre, mais ce sont de beaux moments, riches et exaltants.
Ma manière d’écrire est aussi celle que j’attends d’un auteur.
Ecrivant sur l’Histoire, l’humain est au centre de mes écrits : le vécu, le ressenti de ceux qui nous ont précédé est essentiel et, de la même façon dont je fais mes cours, je ne peux imaginer ni envisager de textes sans références à des relations fournies par des témoins, ni faire l’économie d’anecdotes parlantes et évocatrices.
Il s’agit donc de rendre le récit vivant, car c’est le style d’écriture que j’affectionne, puisqu’il permet de rendre la lecture du texte beaucoup plus agréable qu’une litanie froide de récits de batailles et d’unités. L’Histoire est ainsi plus accessible, et plus plaisante à découvrir. Une façon de faire sans doute également liée au fait que je sois enseignant (c’est particulièrement le cas pour mon didactique 3 Minutes pour comprendre. La Seconde Guerre mondialeparu au Courrier du Livre en 2021).
Il s’agit aussi de se démarquer, de sortir de l’ordinaire, mais sans pour autant faire preuve de sensationnalisme. Prendre la posture d’une remise en cause systématique est non seulement ridicule, mais également préjudiciable. Pour se démarquer, trop d’auteurs recherchent l’originalité en prenant le contrepied de tout ce qui est établi, balayant d’un revers de main tous leurs devanciers, et vont s’évertuer à démontrer des absurdités : avec de tels auteurs, Montgomery devient un dieu de la guerre, Rommel est considéré comme surestimé et Patton ne serait pas un grand général… Telle n’est pas ma manière de procéder. Si la remise en cause est essentielle en Histoire, les motivations doivent être nobles, et non sacrifier la vérité historique au nom de la recherche d’une célébrité futile et éphémère.
Ceux qui prétendent qu’Etre Soldat de Hitler (Perrin), Patton, Invasion ou encore Afrikakorps (tous les trois chez Tallandier) n’apportent rien de neuf se leurrent ou manquent de bonne foi (ne serait-ce que par tous les aspects abordés): d’une part car il est hors de question de faire « du neuf » juste pour le principe, alors même que certains chapitres abordent des sujets jusqu’alors négligés, ensuite car ces synthèses sont sans équivalents et donnent ainsi accès à une multitude d’informations condensées en eu un seul ouvrage, sur des sujets que je connais bien, étant par ailleurs très attiré par l’histoire militaire de la Seconde Guerre mondiale en tant que telle (organisation des armées, déroulement des batailles, matériel militaire…), sujet largement boudé par l’université française.
Je m’oblige également à éviter toute forme de préjugés, ce que certains auteurs ne sont absolument pas capables de faire, souvent pour des raisons politiques plus ou moins assumées (évident chez un auteur qui a fustigé les généraux américains de la Seconde Guerre mondiale) : ainsi, des historiens, obnubilés par le front de l’Est notamment, finissent par avoir une vision par trop biaisée de la Seconde Guerre mondiale. Il faut également être honnête avec les lecteurs et ne pas annoncer qu’on apporte un récit dépassionné quand ce n’est pas le cas. En ce qui me concerne, je m’oblige à être impartial, mais je n’ai pas dissimulé -par exemple- que j’ai toujours éprouvé de la sympathie pour Patton.
Il m’a pourtant fallu proposer des textes différents, qui ne font pas double-emploi et qui apportent du nouveau aux lecteurs. Comment donc se démarquer sur des sujets traités par de nombreux devanciers, dont beaucoup ont incontestablement été de très bons historiens? Il a faut chercher les détails (mes synthèses Perrin ou Patton), de nouvelles approches (la préparation du Jour J dans un sujet aussi rebattu que les aéroportés du Débarquement dans mon livre Ouest-France), des questionnement inédits (je suis le premier à avoir questionné la prétendue guerre sans haine dans Afrikakorps) ou un point de vue inhabituel (la bataille de Normandie du point de vue allemand dans Invasion).
Un exemple précis : avec Rommel (Perrin, 2018), il était a priori difficile de se démarquer tout en restant un historien sérieux, loin de la recherche du faux scoop. J’y suis parvenu : il manquait une biographie qui ne néglige pas les faits militaires, aussi bien dans leur déroulement que dans les conclusions tactiques et stratégiques à en tirer, tout en étant assez proche de cet officier pour en saisir le quotidien, et donc fournir des anecdotes pertinentes. Il ne fallait surtout pas négliger l’année 1944 et la bataille de Normandie, souvent abordées très succinctement par rapport à la guerre du désert. Des écueils qui touchent les deux précédentes biographies publiées en français mais que j’ai su éviter, en raison notamment du fait que je connais très bien le sujet traité.
Mes lecteurs ainsi remarqué que j’accorde systématiquement beaucoup d’importance à la postérité, l’image laissée, l’impact sur le souvenir, la littérature, les jeux, les commémorations ou le cinéma : je peux accorder des très longues parties à ces thèmes très importants (en particulier mes livres publiés chez Perrin, ainsi que Patton et 3 Minutes pour comprendre. La Seconde Guerre mondiale). Ces parties finales sont toujours en grande partie largement inédites et issues de mon seul travail,
LES SOURCES
Les sources doivent être les plus diverses (voir l’article de mon blog à ce sujet). Je mets par ailleurs un point d’honneur à n’indiquer en bibliographie que des ouvrages effectivement utilisés, que je possède le plus souvent. L’accès des archives en ligne facilite bien des démarches, qui pour consulter via internet, qui pour passer commande de tel ou tel microfilm. Les principales sources primaires sont néanmoins plus ou moins connues -et depuis longtemps : les utiliser n’a de sens que si on décèle un élément nouveau , ce qui suppose découvrir une nouvelle archive (comme je le fais désormais pour l’Afrikakorps), ou alors lorsqu’on est en quête d’un aspect négligé d’une source pourtant connue (cas des journaux de guerre que j’ai utilisé pour mon livre consacré au soldat britannique paru chez Perrin ou les Australiens chez Ysec…). Mes livres parus chez Ysec fourmillent de clichés rares (cf Chancellorsville, les Australiens et les deux opus sur la guerre du désert) et d’informations inconnues par ailleurs. Les sources secondaires, à savoir des textes écrits qui ne sont pas des archives, sont également du plus haut intérêt et absolument indispensables à l’historien. On ne peut tout simplement pas s’en faire l’économie. Le retour sur le terrain est essentiel à l’historien qui en a l’opportunité: arpenter un champ de bataille confère un avantage déterminant dans la narration qui sera ensuite donnée des faits. J’ai l’avantage, pour la bataille de Normandie, d’être né à Caen et d’y a avoir vécu plusieurs décennies. J’ai par ailleurs visité de nombreux champs de bataille, d’El Alamein à Arnhem, en passant par les Ardennes ou Monte Cassino.
Je peux aussi compter sur des historiens, auteurs ou responsables de musées, qui n’ont pas hésité à me donner qui des clichés inédits, qui de son temps, qui des archives… : je pense ainsi en particulier à David Zambon, Eric Denis, Billy Leblond, Clément Horvath, Michel Truttmann ou encore Guillaume Dormy.
Enfin, et contrairement à d’autres auteurs, jaloux de nature, j’aime lire les travaux des autres ayant pour thèmes mes sujets de prédilection, et découvrir des ouvrages qui complètent les miens.
Je termine en précisant que j’assume entièrement les erreurs qui peuvent s’être glissées dans mes ouvrages : les choix, les réflexions et les traductions émanent de moi seul.
L’ECRITURE
Je suis passionné d’Histoire et d’écriture et j’ai la chance infinie de pouvoir m’y consacrer.L’idée d’écrire un ouvrage procède en partie de mon métier d’enseignant: communiquer son savoir à d’autres, avec tout le plaisir que cela suppose. J’écris en fait les livres que je souhaite lire, sur des sujets qui me tiennent à coeur (et qui n’existent donc pas : cf mes titres parus chez Perrin et Ysec : ma dette envers Christophe Parry, Benoît Yvert et Yves Buffetaut est immense).
Corollaire du plaisir d’écrire, celui de procurer un beau moment de lecture : la vraie récompense est toujours celle qui provient de la remarque agréable d’un lecteur, qui avoue avoir apprécié un de mes ouvrages…Car écrire génère un véritable bien-être, satisfaction qui ne peut être que renforcée à l’idée qu’avoir accordé de belles heures de lecture et de détente à des lecteurs passionnés comme moi. Je consacre à l’écriture et à la recherche d’informations le plus clair de mes congés et de mon temps libre, mais ce sont de beaux moments, riches et exaltants.
Ma manière d’écrire est aussi celle que j’attends d’un auteur.
Ecrivant sur l’Histoire, l’humain est au centre de mes écrits : le vécu, le ressenti de ceux qui nous ont précédé est essentiel et, de la même façon dont je fais mes cours, je ne peux imaginer ni envisager de textes sans références à des relations fournies par des témoins, ni faire l’économie d’anecdotes parlantes et évocatrices.
Il s’agit donc de rendre le récit vivant, car c’est le style d’écriture que j’affectionne, puisqu’il permet de rendre la lecture du texte beaucoup plus agréable qu’une litanie froide de récits de batailles et d’unités. L’Histoire est ainsi plus accessible, et plus plaisante à découvrir. Une façon de faire sans doute également liée au fait que je sois enseignant (c’est particulièrement le cas pour mon didactique 3 Minutes pour comprendre. La Seconde Guerre mondiale paru au Courrier du Livre en 2021).
Il s’agit aussi de se démarquer, de sortir de l’ordinaire, mais sans pour autant faire preuve de sensationnalisme. Prendre la posture d’une remise en cause systématique est non seulement ridicule, mais également préjudiciable. Pour se démarquer, trop d’auteurs recherchent l’originalité en prenant le contrepied de tout ce qui est établi, balayant d’un revers de main tous leurs devanciers, et vont s’évertuer à démontrer des absurdités : avec de tels auteurs, Montgomery devient un dieu de la guerre, Rommel est considéré comme surestimé et Patton ne serait pas un grand général… Telle n’est pas ma manière de procéder. Si la remise en cause est essentielle en Histoire, les motivations doivent être nobles, et non sacrifier la vérité historique au nom de la recherche d’une célébrité futile et éphémère.
Ceux qui prétendent qu’Etre Soldat de Hitler (Perrin), Patton, Invasion ou encore Afrikakorps (tous les trois chez Tallandier) n’apportent rien de neuf se leurrent ou manquent de bonne foi (ne serait-ce que par tous les aspects abordés): d’une part car il est hors de question de faire « du neuf » juste pour le principe, alors même que certains chapitres abordent des sujets jusqu’alors négligés, ensuite car ces synthèses sont sans équivalents et donnent ainsi accès à une multitude d’informations condensées en eu un seul ouvrage, sur des sujets que je connais bien, étant par ailleurs très attiré par l’histoire militaire de la Seconde Guerre mondiale en tant que telle (organisation des armées, déroulement des batailles, matériel militaire…), sujet largement boudé par l’université française.
Je m’oblige également à éviter toute forme de préjugés, ce que certains auteurs ne sont absolument pas capables de faire, souvent pour des raisons politiques plus ou moins assumées (évident chez un auteur qui a fustigé les généraux américains de la Seconde Guerre mondiale) : ainsi, des historiens, obnubilés par le front de l’Est notamment, finissent par avoir une vision par trop biaisée de la Seconde Guerre mondiale. Il faut également être honnête avec les lecteurs et ne pas annoncer qu’on apporte un récit dépassionné quand ce n’est pas le cas. En ce qui me concerne, je m’oblige à être impartial, mais je n’ai pas dissimulé -par exemple- que j’ai toujours éprouvé de la sympathie pour Patton.
Il m’a pourtant fallu proposer des textes différents, qui ne font pas double-emploi et qui apportent du nouveau aux lecteurs. Comment donc se démarquer sur des sujets traités par de nombreux devanciers, dont beaucoup ont incontestablement été de très bons historiens? Il a faut chercher les détails (mes synthèses Perrin ou Patton), de nouvelles approches (la préparation du Jour J dans un sujet aussi rebattu que les aéroportés du Débarquement dans mon livre Ouest-France), des questionnement inédits (je suis le premier à avoir questionné la prétendue guerre sans haine dans Afrikakorps) ou un point de vue inhabituel (la bataille de Normandie du point de vue allemand dans Invasion).
Un exemple précis : avec Rommel (Perrin, 2018), il était a priori difficile de se démarquer tout en restant un historien sérieux, loin de la recherche du faux scoop. J’y suis parvenu : il manquait une biographie qui ne néglige pas les faits militaires, aussi bien dans leur déroulement que dans les conclusions tactiques et stratégiques à en tirer, tout en étant assez proche de cet officier pour en saisir le quotidien, et donc fournir des anecdotes pertinentes. Il ne fallait surtout pas négliger l’année 1944 et la bataille de Normandie, souvent abordées très succinctement par rapport à la guerre du désert. Des écueils qui touchent les deux précédentes biographies publiées en français mais que j’ai su éviter, en raison notamment du fait que je connais très bien le sujet traité.
Le propos d’Etre Soldat de Hitler (Perrin, 2019) et du Soldat britannique. Le vainqueur oublié de la Seconde Guerre mondiale (Perrin, 2021), qui sont les deux ouvrages les plus complets dont je suis le plus fier, est inédit, mais aussi L’épopée de la guerre du désert (I). La 8ème armée britannique et L’épopée de la guerre du désert (II). L’US Army face à l’Afrikakorps (Ysec 2021 et 2022) et L’armée australienne en guerre. 1914-1918/1939-1945 (Ysec, 2021) : il n’existe pas de synthèses de ce genre, et même absolument aucun livre en français sur les quatre derniers sujets évoqués, Etre Soldat de Hitler apportant aussi de son côté nombre de détails négligés ou d’aspects peu ou jamais traités, tout en proposant une démarche novatrice.
Mes lecteurs ainsi remarqué que j’accorde systématiquement beaucoup d’importance à la postérité, l’image laissée, l’impact sur le souvenir, la littérature, les jeux, les commémorations ou le cinéma : je peux accorder des très longues parties à ces thèmes très importants (en particulier mes livres publiés chez Perrin, ainsi que Patton et 3 Minutes pour comprendre. La Seconde Guerre mondiale). Ces parties finales sont toujours en grande partie largement inédites et issues de mon seul travail,
LES SOURCES
Les sources doivent être les plus diverses (voir l’article de mon blog à ce sujet). Je mets par ailleurs un point d’honneur à n’indiquer en bibliographie que des ouvrages effectivement utilisés, que je possède le plus souvent. L’accès des archives en ligne facilite bien des démarches, qui pour consulter via internet, qui pour passer commande de tel ou tel microfilm. Les principales sources primaires sont néanmoins plus ou moins connues -et depuis longtemps : les utiliser n’a de sens que si on décèle un élément nouveau , ce qui suppose découvrir une nouvelle archive (comme je le fais désormais pour l’Afrikakorps), ou alors lorsqu’on est en quête d’un aspect négligé d’une source pourtant connue (cas des journaux de guerre que j’ai utilisé pour mon livre consacré au soldat britannique paru chez Perrin ou les Australiens chez Ysec…). Mes livres parus chez Ysec fourmillent de clichés rares (cf Chancellorsville, les Australiens et les deux opus sur la guerre du désert) et d’informations inconnues par ailleurs. Les sources secondaires, à savoir des textes écrits qui ne sont pas des archives, sont également du plus haut intérêt et absolument indispensables à l’historien. On ne peut tout simplement pas s’en faire l’économie. Le retour sur le terrain est essentiel à l’historien qui en a l’opportunité: arpenter un champ de bataille confère un avantage déterminant dans la narration qui sera ensuite donnée des faits. J’ai l’avantage, pour la bataille de Normandie, d’être né à Caen et d’y a avoir vécu plusieurs décennies. J’ai par ailleurs visité de nombreux champs de bataille, d’El Alamein à Arnhem, en passant par les Ardennes ou Monte Cassino.
Je peux aussi compter sur des historiens, auteurs ou responsables de musées, qui n’ont pas hésité à me donner qui des clichés inédits, qui de son temps, qui des archives… : je pense ainsi en particulier à David Zambon, Eric Denis, Billy Leblond, Clément Horvath, Michel Truttmann ou encore Guillaume Dormy.
Enfin, et contrairement à d’autres auteurs, jaloux de nature, j’aime lire les travaux des autres ayant pour thèmes mes sujets de prédilection, et découvrir des ouvrages qui complètent les miens.
Je termine en précisant que j’assume entièrement les erreurs qui peuvent s’être glissées dans mes ouvrages : les choix, les réflexions et les traductions émanent de moi seul.
231 illustrations NARA et IWM légendées en complément de mon livre “La préparation du Jour J”
Recension “Okinawa”
Recension “Une autre histoire des samouraïs”
“LA PREPARATION DU JOUR J” éditions Ouest-France
Recension “Infographie des guerres franco-allemandes”