Gregory Liedtke, Enduring the Whirlwind. The German Army and the Russo-German War 1941-1943, Helion, 388 pages, 2016
Un livre très documenté pour lequel l’auteur a puisé dans les archives pour en tirer de nombreuses statistiques, reproduites dans les nombreuses annexes en fin d’ouvrage. Gregory Liedtke veut démontrer que l’Allemagne possédait davantage de ressources humaines et matérielles qu’il n’y paraît de prime abord. Son texte est centré sur le front de l’Est, mais l’auteur consacre tout de même une centaine de pages à la campagne de 1940 ainsi qu’à la préparation de « Barbarossa ». La Wehrmacht a été en mesure de recompléter à plusieurs reprises ses effectifs. Seules des contingences liées au théâtre des opérations ou à l’organisation interne du Reich ont empêché qu’elle en tire pleinement profit. L’étude s’arrête malheureusement à la veille de l’opération « Zitadelle ». Une lecture très intéressante, même si on pourra ne pas toujours être sensibles à certains arguments contestables, mais ces derniers reposent toujours dûment sur une réflexion ainsi que des données chiffrées, mais celles-ci ne sont pas forcément exploitées de façon optimale (produire une arme n’est pas une fin en soi, il y a d’autres paramètres; par ailleurs, il ne faut pas confondre chiffres de productions et effectifs aux armées…). L’ouvrage reste cependant une mine d’informations fort utile.
Gregory Liedtke, Enduring the Whirlwind. The German Army and the Russo-German War 1941-1943, Helion, 388 pages, 2016
Un livre très documenté pour lequel l’auteur a puisé dans les archives pour en tirer de nombreuses statistiques, reproduites dans les nombreuses annexes en fin d’ouvrage. Gregory Liedtke veut démontrer que l’Allemagne possédait davantage de ressources humaines et matérielles qu’il n’y paraît de prime abord. Son texte est centré sur le front de l’Est, mais l’auteur consacre tout de même une centaine de pages à la campagne de 1940 ainsi qu’à la préparation de « Barbarossa ». La Wehrmacht a été en mesure de recompléter à plusieurs reprises ses effectifs. Seules des contingences liées au théâtre des opérations ou à l’organisation interne du Reich ont empêché qu’elle en tire pleinement profit. L’étude s’arrête malheureusement à la veille de l’opération « Zitadelle ». Une lecture très intéressante, même si on pourra ne pas toujours être sensibles à certains arguments contestables, mais ces derniers reposent toujours dûment sur une réflexion ainsi que des données chiffrées, mais celles-ci ne sont pas forcément exploitées de façon optimale (produire une arme n’est pas une fin en soi, il y a d’autres paramètres; par ailleurs, il ne faut pas confondre chiffres de productions et effectifs aux armées…). L’ouvrage reste cependant une mine d’informations fort utile.
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