Livre Seconde Guerre Mondiale WWII

231 illustrations NARA et IWM légendées en complément de mon livre “La préparation du Jour J”

Un chef-d'oeuvre tactique

Des clichés parfois peu ou pas connus, liés à la préparation de l’opération “Overlord”, et qui ne figurent pas dans mon ouvrage.

Un LCI cingle sur les vagues sous un soleil radieux. Ce transport d’infanterie est capable de franchir un bras de mer, contrairement au LCVP, mais l’espace reste exigu et le manque de confort ne permet de franchir que de courtes distances lorsque les passagers sont à bord. (NARA) 

Le Jour J est reporté… Il faut maintenant tuer le temps et tromper la peur. Des GI’s profitent des talents de musicien de l’un de leurs camarades. Les tenues sont décontractées, pour ne pas dire débraillées, mais on garde précieusement le ceinturon de sauvetage. (NARA) 

 

Ce cliché est de qualité médiocre, mais il est historique car il montre une unité américaine embarquant pour la plus ambitieuse et la plus décisive des opérations amphibies de la Seconde Guerre mondiale. (NARA) 

L’une des difficultés majeures qu’il est absolument impératif de surmonter pour qu’un assaut amphibie soit opératif est d’assurer une étanchéisation complète et viable des véhicules motorisés qui seront lancés sur les plages. La tâche est d’autant plus ardue qu’il faut imaginer des dispositifs pour différents types de véhicules. Il s’agit d’abord de protéger les engins des vagues et d’empêcher l’eau de mer d’être embarquée par paquets, d’autant que la charge embarquées par bien des péniches accroît nettement le tirant d’eau : on soude ainsi des plaques additionnelles comme sur ce M7 Priest. (NARA) 

A l’heure de l’embarquement, les véhicules sont dirigés vers les soutes des LST et les cales des LCT en marche arrière. Ici, ce sont des halftracks M16 équipés d’un affût quadruple de mitrailleuses 12,7 mm (ou Calibre 50) de DCA. On distingue plusieurs LCVP encore amarrés au second plan. (NARA) 

 

Les services de renseignements, notamment grâce à la résistance française, sont en mesure d’établir une typologie des blockhaus du « Mur de l’Atlantique ». 

(Collection musée du débarquement d’Arromanches) 

Un LST piloté par des Coast Guards. Ce navire a la capacité de transporter des véhicules dans sa cale, mais aussi d’en charger d’autres sur le pont, outre des LCVP arrimés sur des bossoirs. Les camions visibles sur cette photographie sont britanniques, comme le prouve les motifs de camouflage, la cocarde tricolore et certains modèles non en service au sein de l’US Army. Le marin au premier plan est prêt à faire usage d’une lampe pour traduire un message en Morse, mais cela suppose de bonnes conditions de visibilité et des distances relativement réduites. (NARA) 

 

Un groupe de fantassins franchit des barbelés sous la protection d’un lance-flammes. La répartition des hommes à bord des péniches s’effectue en équipes spécialisées, chacune chargée d’une tâche précise. (NARA) 

 

Le général J.C.H. Lee (à gauche) dans un port au moment de l’embarquement des forces pour le Jour J. Son service de la logistique aura grandement contribué au succès d’ « Overlord ». (NARA) 

 

 

Les Afro-Américains subissent la ségrégation au sein de l’US Army et sont le plus souvent relégués dans les services de l’arrière, en particulier au sein de la logistique. (NARA) 

 

Pour les « Sea-Bees, il ne s’agit pas que d’une affaire de construction de grands Meccano : il faut apprendre à utiliser ces plateformes et, non le moindre, être capable de les acheminer à travers la Manche, remorqués par des LST ou des LCT. (Naval History and Heritage Command) 

Des GI’s de la 90th Infantry Division (« Tough Ombres » ou « Texas-Oklahoma »), qui ne seront pas des vagues d’assaut, à bord d’un LCI piloté par des Coast Guards. On se relaxe en écoutant de la musique avec un Victrola portable. (NARA) 

L’étanchéité doit être à toute épreuve : il y aura toujours un risque de devoir évoluer dans l’eau, même pour ce « Long Tom » de 155 mm tracté par un chenillé M4 High-Speed Tractor (NARA). 

PrépaJourJ26 

 

Une manoeuvre délicate s’il en est et redoutée par la troupe… Des LCVP ont fait office de taxis entre le port et le transport USS « Jefferson ». Aidés par des Coast Guards, les soldats parviennent à se hisser à bord, la manoeuvre inverse, bardés de matériel et par gros temps, est autrement plus anxiogène. (NARA) 

Le USS LST-51 s’éloigne d’un quai de Portland, le 2 juin 1944, après avoir embarqué sa cargaison pour le Jour J. On note le ballon de barrage à l’arrière-plan. La réussite de la phase d’embarquement a supposé un travail de planification conséquent de l’état-major de ANCXF et de ses subordonnés. (NARA) 

Des LST sont chargés de ravitaillement en vue du Jour J, le 2 juin 1944, à Portland. Le ciel est encore magnifique, mais la météo va bientôt se dégrader… (NARA) 

Des soldats de la 4th Infantry Division traversent Torquay. Certains d’entre eux sont équipés de cordes de franchissement, qui leur seront utiles dans l’arrière-pays inondé de au-delà de la plage d’Utah Beach. L’insigne du casque de l’officier assis sur la banquette arrière de la jeep trahit l’appartenance à un Engineer Special Battalion. (NARA) 

 

Le contre-amiral américain Alan G. Kirk, qui ressent difficilement les instructions trop précises données par Ramsay. Par ailleurs, il supporte mal la tendance des Britanniques à rejeter les suggestions avancées par les Américains. (NARA) 

Dès lors qu’ils sont rassemblés dans les « sausage camps », comme celui-ci près de Plymouth, les soldats sont dans le secret et étroitement surveillés : toute sortie est prohibée. (NARA) 

Une peinture évoquant la construction des ports « Mulberries ». (Naval History and Heritage Command) 

Un faux Sherman, assez ressemblant… La peinture ajoute une touche certaine de réalisme. (NARA) 

Le processus de gonflage d’un leurre, dûment arrimé pour évité qu’il ne soit emporté par le vent. (NARA) 

Des soldats britanniques mettent en place un char gonflable. Pour ajouter au réalisme, il faudra effectuer des déplacements et simuler des traces de chenilles. (NARA) 

Ce soldat n’est pas un combattant, mais en participant à « Fortitude » en gonflant les leurres, il contribue au succès d’ « Overlord », même si la maîtrise du ciel ne laisse guère aux Allemands le loisir de découvrir ce faux matériel… (NARA) 

Le soldat permet de montrer la taille des leurres, légèrement plus petits que nature, mais suffisants pour tromper un ennemi en haute altitude à bord d’un avion. (NARA) 

Celui-ci a été fabriqué par une unité américaine. (NARA) 

Des « Sea-Bees » au travail Assemblés ensembles, les caissons constituant un « Rhino Ferry » -il en faut 180- constituent une plateformes faisant office de ponton. Des caissons incurvés peuvent faire office de proue. Cette méthode a déjà été expérimentée dès 1937 par une compagnie minière californienne pour déplacer une drague. L’ensemble mesure 53 mètres de long sur 12 mètres de large. (NARA) 

Les « Rhino Ferries » sont des bacs de faible tirant d’eau qui opèrent au large des plages permettant le délestage des navires tels que les Liberty Ships, les LST et les LCT tout en évitant à ceux-ci la longue manœuvre d’échouage direct sur les plages. (NARA) 

Vue d’hélices et de moteurs de « Rhino Ferries ». (NARA) 

 

Un alignement impressionnant de chars Sherman. Disposer de tanks en nombre conséquents sera un facteur de la victoire pour les Alliés. Il est prévu de mettre à terre 1 500 blindés dès le Jour J. (NARA) 

Des soldats du 7th NBB à l’exercice en Angleterre. Leur appartenance à la Navy est rappelé par le « USN » peint en rouge arboré sur le casque. Les GI’s de ces unités disposent de tout un panel de moyens pour assurer les transmissions : sémaphores, lampes et, à droite, le fameux et révolutionnaire handie-talkie. (NARA) 

Ce GI est armé du célèbre Colt 45 datant de 1911, qui est en dotation auprès des cadres, mais aussi de servants d’armes lourdes, les soldats d’élite comme les parachutistes parvenant également à s’en procurer. (NARA) 

En vue de l’assaut des Rangers, des échelles de pompiers sont fixées sur des DUKW. Cinq hommes suffisamment espacés entre eux peuvent en entreprendre l’ascension en même temps. Deux armes mitrailleuses sont fixées en haut de la rampe. (NARA) 

La polyvalence des Rangers exige qu’ils soient rompus à toutes les techniques d’assaut et de combat. Leur mission du Jour J pousse cependant à mettre de plus en plus l’accent sur l’escalade. (NARA) 

Des GMC usagés. La puissance industrielle américaine et la capacité de fret de la marine des Etats-Unis sont telles que la disponibilité en camions dépasse largement tout ce dont peuvent espérer les Allemands, et ce en dépit des pertes et des accidents. (NARA) 

Un impressionnant parc de motocyclettes qui seront bientôt entre les mains d’estafettes ou de MP. (NARA) 

Des canons antiaériens Bofors de 40 mm en réserve à perte de vue, alors même que la Luftwaffe est nettement surclassée par ses homologues alliées… (Franklin D. Roosevelt Library) 

La jeep : le véhicule mythique de la Libération et des armées alliées de 1944. L’acheminement massif de matériels et d’équipements depuis les Etats-Unis dans le cadre de « Bolero » représente un tour de force de premier ordre. (NARA) 

L’entraînement très exigeant que les Rangers suivent en Ecosse est le même que celui des Commandos : ces hommes sont indubitablement des combattants d’élite. (NARA) 

 

Une explosion à l’Assault Training Center. Le réalisme des exercices et le sérieux de la préparation au débarquement militent pour que le recours aux munitions réelles se généralise. (NARA) 

Des GI’s tels qu’ils n’apparaîtront pas le Jour J : tenue d’été, équipement simplifié… En revanche, une équipe de mortier de 60 mm (comme ici) est présente dans chaque barge d’équipe d’assaut (et un 81 mm dans chaque équipe de soutien). (NARA)  

Les besoins en ceinturons de sauvetage, comme celui tenu en main par le soldat de gauche, doivent être connus au plus vite, et dans tous les cas avant le 1er mars 1944. Les calculs doivent s’effectuer sur la base d’un exemplaire par homme des vagues d’assaut et de renforts immédiats. L’Amirauté a pour sa part reçu ordre de donner pour instruction d’interdire le débarquement des troupes de réserves avec des ceinturons de sauvetage : ces derniers seront rapportés à l’intendance où leur état sera vérifié. Pour parer à toute éventualité, un surplus de 15% de la dotation sera prévue. On note l’inhabituel bugle… (NARA) 

 

Un des premiers GI’s à suivre le parcours d’entraînement à l’Assault Training Center puisque le cliché date de septembre 1943. On expérimente divers processus, comme l’usage de charge de démolition, ici des pains de TNT fixés sur une perche. Au sol, comme d’usage, des bandes blanches délimitent les zones déminées par les sapeurs.(NARA) 

Un officier et des fantassins du 156th Infantry Regiment (qui fournit un « School Battalion » à l’Assault Training Center) s’élance depuis un simulacre de péniche, un pis-aller permettant de perfectionner les techniques avant de s’exercer conjointement avec la marine à partir de véritables LCVP. (NARA) 

Le bazooka, arme révolutionnaire entrée en lice en 1942 dans l’US Army, n’est pas qu’un antichar : facile à porter, il est idéal pour frapper les embrasures des blockhaus. (NARA) 

Un impact de tir sur une casemate de l’Assault Training Center. Percer du béton armé n’est pas chose facile. (NARA) 

Les missions de reconnaissance aérienne découvrent l’existence des obstacles de plages. Les raids menés par les COPP permettent d’affiner les connaissances sur le dispositif imaginé par Erwin Rommel pour le « Mur de l’Atlantique ». (Collection musée du débarquement d’Arromanches) 

Une jeep négocie sa sortie d’un LCM et s’engage sur un sable de plage recouvert d’un treillis métallique afin de se prémunir de tout risque d’enlisement. Les marins sont des Britanniques : la coopération n’est pas seulement interarmes, elle est aussi interalliée. (NARA) 

Des pièces tractées de M2A1 de 105 mm à bord d’un LCT. On s’entraîne à assurer un appui-feu aux vagues d’assaut directement depuis les embarcations, en dépit du tangage et du roulis. Dans les faits, seuls seront retenus les 105 mm des M7 Priest automoteurs, tandis que des pièces tractées devront –bien témérairement- être acheminées jusque sur la plage via des DUKW. (NARA) 

Barbelés et casemate : du réalisme pour se préparer au débarquement…Néanmoins, les bunkers d’exercices s’usent au fil des jours et il faut en rebâtir sans cesse. (NARA) 

Les impacts des entraînements sont bien visibles. Le Jour J, il ne faudra pas manquer l’embrasure… (NARA) 

Ramper sous un feu à balles réelles ! La vénérable mitrailleuse Browning de calibre 30 (7,6 mm)  M1917 A1 à trépied et condenseur pour un refroidissement à eau est encore en dotation. La version à bipied et à refroidissement par air reste très inférieure aux MG 34 et 42 allemandes. (NARA) 

Des officiers américains inspectent le résultat d’une tentative de percement d’une brèche à travers un mur antichar. Les Britanniques, eux, expérimentent des chars spéciaux à cet effet. (NARA) 

 

Les exercices se répètent sans cesse, y compris pour les formations de réserve. Le Royaume-Uni est devenu un véritable camp d’entraînement dans son intégralité. Jamais une opération militaire d’une telle ampleur aura été préparée avec autant de soin. (NARA) 

Début 1944, il faut affiner le programme d’entraînement à la suite de la découverte d’obstacles de plages sur les côtes françaises : les assaillants n’auront pas que des bunkers, des murs antichars, des barbelés et des mines à surmonter pour négocier un passage à travers le « Mur de l’Atlantique. » (NARA) 

Une formation d’infanterie dans le Dartmoor. Le maintien opérationnel des unités suppose de prendre le plus grand soin de l’aptitude physique des soldats : même si les armées anglo-américaines sont motorisées, on multiplie les longues marches à pied. (NARA) 

Une sorte de pâte graisseuse à l’amiante est confectionnée à l’intention de tous les véhicules, d’autres éléments pouvant s’adjoindre, spécifiques à chaque véhicule (comme le tuyau flexible de prise d’air fixé sur les jeeps ou les camions). Il faut aussi imaginer un moyen de maintenir les moteurs au sec. Les ingénieurs imaginent un dispositif d’étanchéité –des sortes de cheminées ou de grands carters- pour l’échappement et la conduite d’air disposé sur la plage arrière des tanks, les trappes de visites du moteur étant elles-aussi protégées par le même équipement. Equipé de la sorte, un tank s’avère capable de rouler jusqu’à 1,80 mètre de profondeur. (NARA) 

PrépaJourJ103 

Le jerrycan, génial invention allemande, est produit en quantité pour le Jour J. 519 333 jerrycans sont prévus sur le sol normand à D+6. (NARA) 

Des soldats de la « Big Red One », d’une Engineer Special Brigade et d’une unité de chars (vraisemblablement du 741st ou du 743rd Tk Bn) ont embarqué sur un LCT Mark 6. On remarque que les tubes permettant aux jeeps d’évoluer dans l’eau sont fixés sur des bâtons en bois. (NARA) 

 

Des paras de la 82nd Airborne. Déjà chevronnés, pour la plupart, suite aux opérations en Méditerranée, les « All Americans » suivent un nouvel entraînement, nullement facilité par un changement de plan adopté à la dernière minute. (NARA)  

Il faut s’entraider pour fixer convenablement le si précieux parachute… Les aéroportés et les aviateurs apprennent à réaliser des sauts groupés et nocturnes, mais il y a loin de la coupe aux lèvres… (NARA) 

Le 1er juin, alors qu’ils se préparent à embarquer dans le port, la Croix-Rouge américaine distribue une dernière fois du café et des doughnuts aux « boys » qui vont bientôt devoir affronter le « Mur de l’Atlantique ». On distingue plusieurs ballons de battage à l’arrière-plan à droite. (NARA) 

 

Les exercices réalisés par les unités de transports de planeurs et par les pilotes de planeurs eux-mêmes ne donnent pas tous satisfaction. Pis, certaines formations n’arrivent que bien tardivement en Angleterre. Sur ce cliché, un planeur Waco de facture américaine. (NARA) 

Deux LST côte à côte accueillent leur cargaison. On distingue un LCVP retenu sur un bossoir. On note la diversité des tenues : vestes de treillis ou Field Jackets 1941, pantalons moutarde ou de treillis, blousons de tankiste, etc. Le GI a droite porte un brassard rouge et jaune di Transportation Corps. L’indication « BERTH E » du panneau signifie « Mouillage E » : chaque embarcation est dûment positionnée et chaque véhicule est assigné à un bateau spécifique. (NARA) 

Les marins sont juchés sur la proue et jouissent du spectacle. Les camions sont chargés à ras-bord de matériels et d’équipement : il faut optimiser le moindre espace, que ce soit sur chaque véhicule ou dans chaque bateau. (NARA) 

Les infirmiers de la 5th ou 6th ESB montent dans la cale d’un LCT. Les brancards ont également droit à des ceintures de sauvetage, afin de s’assurer qu’elles ne soient pas perdues au fond de la Manche au moment du débarquement. (NARA)  

Les Britanniques s’exercent aux opérations amphibies depuis les années 1930. Ce document indique l’équipement devant être embarqué à bord avant toute opération. (Collection musée du débarquement d’Arromanches) 

Ici, ce sont des jeeps, mais piloter un LCT chargé de Sherman DD ou de « Funnies » est une autre affaire… (NARA).  

Des DUKW et un LST : deux produits de l’imagination des ingénieurs et techniciens alliés qui ont fait leurs preuves lors de l’opération « Husky » et qui se révèleront décisifs dans la planification et la réussite d’ « Overlord ». S’il est de bon ton de louer la capacité inventive des chercheurs du III. Reich, leurs homologues alliés sont tout aussi performants. (NARA) 

Des wagons entrent dans un LST à l’aide d’une rampe dans le port de Southampton. Les Américains amènent un matériel ferroviaire considérable pour assurer la montée en puissance et la logistique de leur armée au Royaume-Uni, mais aussi en vue d’un redéploiement de ces moyens en France. (NARA) 

Les reconnaissances photographiques à basse altitude avec des clichés pris à l’horizontal permettent de connaître avec la plus grande précision la topographie de la zone de débarquement. Ici, le secteur du Hamel et du Mont Fleury : en secteur « Gold Beach). (Collection musée du débarquement d’Arromanches) Le QG de la 9th USAAF est à Sunninghill Park, à Ascot, de novembre 1943 à septembre 1944. Elle assurera la composante américaine de l’appui tactique de « Neptune ». (NARA) 

Un B-17 « Flying Fortress », en avril 1944, attendant son vol d’essai avant d’être livré à une escadrille.  Le général Spaatz, qui dirige la 8th USAAF, entend ne pas détourner ses « lourds » des missions de bombardements sur l’Allemagne qui, selon lui, auront raison du III. Reich. (Library of Congress) 

Alignement de C-47 « Skytrain » et de Waco sur une base aérienne d’Angleterre. Le Jour J est proche : les bandes dites « d’invasion » noires et blanches ont déjà été apposées. (Library of Congress) 

Une jeune femme du Women’S Army Corps de la 8th USAAF photographiée en plein travail le 29 mars 1944. Les forces aériennes multiplient les missions en lien direct avec le débarquement, au détriment des raids lancés au coeur de l’Allemagne, qui ont pris de l’ampleur à partir de 1943. (Library of Congress) 

Des Spitfires le 30 mars 1944. L’Air Chief Marshall Leigh-Mallory peut compter sur 4 190 Chasseurs pour « Overrlord », bien davantage que ce que peut opposer une Luftwaffe devenue impotente à l’Ouest. (Library of Congress) 

Le général Lewis Brereton, qui commande la 9th USAAF, remet la Distinguished Flying Cross au colonel Lance Call le 31 mai 1944. Au second plan, sans moustache et portant un pantalon sombre, le général Otto Weyland, dont la XIX Tactical Air Force soutiendra la 3rd Army de Patton. (Library of Congress) 

 

La Flak représente l’un des dangers les plus menaçants pour les escadrilles de bombardiers. Une partie de l’empennage de ce B-17 a été emporté par un tir de DCA au-dessus de Dieppe le 27 janvier 1944.  (Library of Congress) 

Un dépôt d’une base logistique de l’USAAF, à Warehouse, dans le Lancashire. Les stocks doivent être conséquents et concernent une variété phénoménale d’articles indispensables à des armées modernes. (Library of Congress) 

La détente et la permission pour les GI’s en Angleterre, c’est aussi la musique du major Glenn Miller (à droite), passée à la postérité et devenue emblématique d’une époque. (Library of Congress) 

 

Le Martin B-26 « Marauder », l’un de meilleurs bombardiers moyens dont disposent les Alliés. Celui-ci, photographié le 8 mars 1944, appartient au 391st Bombardment Group, de la 9th USAAF. (Library of Congress) 

 

1er février 1944 : un soldat de la 2nd Base Air Depot Checks vérifie le matériel entreposé, ici des gilets de sauvetage « Mae West ». (Library of Congress) 

 

Casques et gilets pare-éclats ne sont pas superflus pour cet équipage de C-47 du 439th Troop Carrier Group, immortalisé le 29 mai 1944. Dans quelques jours, il faudra affronter les tirs de la Flak au-dessus de la Normandie. (Library of Congress) 

Un laboratoire de développement photographique : après le vol de reconnaissance, il faut maintenant rechercher les renseignements et les détails significatifs sur des milliers de clichés. (Library of Congress) 

On agrandit au besoin les clichés. Le moindre détail perçu peut s’avérer important. (Library of Congress) 

Un moment de relaxation dans The Cocktail Lounge du club des officiers d’une base de la 8th USAAF, le 1er mars 1944.  Les fantassins de première ligne jalousent les pilotes qui dorment dans des lits et dansent avec des Anglaises, mais c’est oublier l’extrême dangerosité des missions accomplies par les aviateurs. (Library of Congress) 

Des travailleurs civils anglais aménagent une base pour le 379th Bombardment Group en Angleterre le 3 mars 1944. Il faut aménager les casernes et  les camps pouvant accueillir plus d’1,5 million d’Américains : l’entreprise est colossale. (Library of Congress) 

Le 4 mars 1944, le 391st Bomb Group de l’USAAF prend possession d’une ancienne base aérienne de la RAF. Outre bâtir de nouveaux camps, l’armée américaine doit occuper d’anciennes casernes britanniques. (Library of Congress) 

« Pride Of The Yanks », le P-51 du lieutenant Abernathy, le 1er juin 1944, en compagnie d’un MP, le soldat Silverman. L’entrée en lice du Mustang assure enfin une escorte aux bombardiers jusqu’au coeur du Reich. (Library of Congress) 

Ce Republic P-47 Thunderbolt du 353rd Fighter Group a fait un tête-à-queue le 24 mai 1944. Ce puissant et solide chasseur fait également office d’appareil d’attaque au sol. (Library of Congress) 

L’armée américaine est riche. Ici, des ailes de réserve stockées dans la base du 353rd Fighter Group. (Library of Congress) 

Le centre de la Croix Rouge américaine « Donut Dugout », à Lytham, en Angleterre, photographié le 18 février 1944.  Ce type d’institution aide les GI’s à gérer leur mal du pays. (Library of Congress) 

Le Lancaster britannique, ici le « Fanny Ferkin Ii », est le cheval de bataille de toutes les missions du Bomber Command avant le Jour J, aussi bien pour « Pointblank », que « Crossbow » ou le « Transportation Plan ». (Library of Congress) 

Un chapelet de bombes à fragmentation arrimé sous un Republic P-47 Thunderbolt, le 15 février 1944. Le manque de précision des largages suscite bien des réticences à certains responsables politiques et militaires, au premier rang desquels Winston Churchill. (Library of Congress)  

Moment de détente sur la base de Watford de la 8th USAAF, le 11 janvier 1944. Des Américaines débarquent aussi au Royaume-Uni dans le cadre de « Bolero », à l’image de ces WAC (Women Army Corps, la branche féminine de l’US Army). (Library of Congress) 

Le Waco, construit en toile sur une armature en bois et en métal, est uniquement utilisé par les Américains et n’embarque que 15 hommes, un véhicule léger ou une pièce d’artillerie. (Library of Congress) 

 

On amène les couleurs d’un drapeau de la RAF frappé de l’ « Union Jack » et des cocardes britanniques : la cérémonie, qui se déroule le 2 mai 1944, marque le transfert de la base au 410th Bombardment Group de l’USAAF. Les Britanniques cèdent ainsi de nombreuses bases et casernes aux Américains. (Library of Congress) 

Une formation de Boeing B-17S de la 8th USAAF au printemps 1944.  Après « Pointblank » et le « Transportation Plan », les « lourds » sont sollicités pour mener des raids contre les défenses du « Mur de l’Atlantique ». (Library of Congress) 

Une jeep radio du 391st Bombardment Group, le 8 Avril 1944. (Library of Congress) 

Après avoir été déchargé à Liverpool, ces Republic P-47S sont acheminés par camions jusqu’à leur aérodrome d’affectation La scène date du 29 février 1944. (Library of Congress) 

Les Alliés, ce sont aussi les Soviétiques, dont on voit ici des officiers converser avec leurs homologues américains en février 1944 dans une salle de briefing de la 8th USAAF. L’Armée rouge porte le poids de la guerre terrestre face à la Wehrmacht et attend l’ouverture du « Second Front ». (Library of Congress) 

 

Une autre vue du LST-289 arrivant au port de Dartmouth. L’impact et les dommages causés par la torpille de S-Boot sont clairement visibles. (NARA) 

Le USS LST-289 arrive au port de Dartmouth Harbor après avoir été torpillé par des S-Boote, le 28 avril 1944. (NARA) 

Il a fallu pour cela procéder à des tests. Les Américains les effectuent à Bideford, dans le Devon. Les Britanniques le fond à Weymouth. Il faut ensuite former des instructeurs. Le dispositif est bien visible sur ce Sherrman : cheminée additionnelles sur le moteur et protection fixée autour du masque du canon. (NARA) 

Le 22 avril 1944, à Slapton Sands, des familles britanniques sont priées de quitter les lieux : la zone, outre que s’y déroule des activités « ultra secrètes » est désormais trop dangereuse pour y séjourner. (NARA) 

Le LST 289 après le drame le l’exercice « Tiger ». On distingue la façon dont les LCVP sont arrimés et emportés sur les bossoirs d’un LST, leur mise à l’eau ne s’effectuant qu’au large de la plage de débarquement, après la traversée. (NARA) 

PrépaJourJ219 

Les premiers exemplaires de « Rhino Ferry » parviennent au Royaume-Uni le 15 novembre 1943. Un détachement du 81st CB, basé à Falmouth, s’affaire alors à construire le premier ferry. Début 1944, le 1006th CB Detachment (transféré de Méditerranée où il a mis en place des pontons flottants lors des débarquements en Sicile et en Italie) et le 111th CB sont également à pied d’oeuvre. Ce dernier dépêche des éléments à Southampton pour assister les Royal Engineers britanniques. Il est prévu de bâtir 27 ferries et remorqueurs de type « Rhino Ferry » pour le Jour J, programme qui sera suivi et achevé pour le 25 avril. (NARA) 

Un  Piper L-4 survole le LCI-323, des barges et des DUKW, lors d’un exercice : les troupes à terre doivent apprendre à coopérer avec l’aviation, mais elles également besoin de leurs avions d’observations d’artillerie avec lesquels les liaisons radios doivent être assurées et efficientes. (NARA)  

 

Le 17 mars 1944, à Slapton Sands, England, des Sherman sont sur le rivage. (NARA) 

Le LST-507 immortalisé en mai 1944 avec un LCM arrimé sur sa superstructure. Le LST, engagé pour la première fois en Méditerranée, révolutionne les conditions des opérations amphibies. (NARA)

 

Des DUKW, les camions amphibies utilisés depuis le débarquement en Sicile. Leurs équipages apprennent à s’acquitter de nombreuses tâches grâce à ce véhicule particulièrement polyvalent. (NARA) 

Une vue panoramique d’un exercice amphibie à Slapton Sands. (NARA) 

Ce cliché illustre parfaitement l’intérêt du duo « Rhino Ferry » et LST pour l’acheminement des véhicules depuis l’Angleterre jusqu’aux plages. La photographie a été réalisée au cours d’un exercice sur la plage de Slapton Sands. (NARA) 

Le LST-289 a manqué d’être coulé. Les besoins en navires de cette catégorie sont telles que la Navy ne peut se permettre de subir plusieurs désastres similaires à celui qui endeuille l’exercice « Tiger » en avril 1944. (NARA) 

Le général Eisenhower a donné l’ordre de déclencher « Neptune », mais le commandant en chef, anxieux, pare à toute éventualité : il rédige cette note, qu’il fera connaître en cas d’échec, dans laquelle il assume pleinement ses responsabilités. Nerveux, il date son texte du 5 juillet… (National Archives) 

James Doolittle, le héros du raid sur Tokyo, commandant de la 8th USAAF à partir du 3 janvier 1944 et l’un des promoteurs de la « Big Week ». (Library of Congress) 

Encore un convoi… Les arrivées de matériel sont nombreuses et régulières. (NARA) 

 

Des B-17 du 91st Bombardment Group en approche de l’usine d’assemblage Dornier des Chantiers aéro-maritimes de la Seine (CAMS), à Sartrouville (la légende d’époque mentionne Meulan), en France le 31 août 1943. (NARA) 

Des bombes à perte de vue… Les Alliés vont larguer des milliers de tonnes de bombes sur la France et d’autres pays occupés au cours de leur programme de préparation du débarquement, des raids qui vont causer des dizaines de milliers de victimes civiles. (Library of Congress) 

De gauche à droite, Tedder, Eisenhower et Montgomery, encadrant un jeune lieutenant américain leur fournissant des explications. Ces trois hommes expérimentés par les campagnes de Méditerranée président à « Overlord ». (NARA)  

Le colonel Robert S. Wolverton aide et inspecte une dernière fois l’harnachement du capitaine Stanley E. Morgan peu avant le décollage pour « Overlord ». Pour ces deux hommes de la 101st Airborne, comme pour tous les aéroportés, l’instant de la mise en pratique de mois d’entraînement est arrivé. On remarque les bandes d’invasion du C-47. (NARA) 

Ces North American P-51S et d’autres appareils flambant neufs viennent d’arriver à la base logistique de l’USAAF sise à Fulton. Ils vont être assemblés puis répartis entre les escadrilles déployées au Royaume-Uni. (Library of Congress) 

Un groupe de Jedburghs devant un B-24 Liberator juste avant leur départ en mission depuis l’aérodrome d’Harrington, en Angleterre. (NARA) 

Le but recherché n’est certes pas de mettre le feu à l’herbage, mais l’arme est d’un emploi délicat. Début 1944, les Alliés disposent de plusieurs mois pour parfaire leur entraînement. (NARA) 

La fameuse note de Churchill du mois de mai 1942 à propos du projet de port artificiel : « Ne me faites pas d’objections. Les difficultés en feront assez d’elles-mêmes. » 

Ce Boeing B-17 , le « Hell’s Angels », du 303rd Bombardment Group,  survole une base aérienne dont on découvre les pistes à l’arrière-plan. L’appareil est en route pour les Etats-Unis ce 22 janvier 1944, de retour après avoir accompli ses 25 missions au-dessus du territoire ennemi. Completed. (Library of Congress)  

 

 

Le détail des marées à Arromanches pour la période du 15 mai au 30 juin 1944. La planification du débarquement passe par la recherche d’une multitude de détails indispensables. (Collection du musée du Débarquement d’Arromanches) 

Ce North American P-51C Mustang a été reconverti en appareil dédié à la reconnaissance aérienne,  soit un F-6C. celui-ci appartient au 10th Photograph Reconnaissance Group et son pilote est le capitaine John H. Hoefkefin. Ce cliché date de l’automne 1944. (DR) 

 

A leur arrivée au Royaume-Uni, la plupart des GI sont novices et inexpérimentés. (NARA) 

L’expérience des combats menés en Tunisie et en Italie a été profitable, écartant le matériel et les officiers défaillants. Mais cela ne saurait suffire… (NARA) 

Un Panzer IV pulvérisé par un tir de marine à Salerne. Comme en Sicile, l’intervention de la flotte en soutien des s’est avérée précieuse pour briser les contre-attaques des blindés allemand. (Naval History and Heritage Command) 

Une chaîne de montage de Sherman à Schenectady, dans l’Etat de New York, dans une usine de l’American Locomotive Company. La capacité industrielle phénoménale des Etats-Unis a rendu possible l’opération « Overlord ». (Library of Congress) 

Des paras de la 82nd Airborne à leur embarquement près de Kairouan, en Tunisie. L’expérience acquise lors de l’opération « Husky », en Sicile, est des plus précieuses pour le succès des largages du Jour J. (Naval History and Heritage Command) 

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Le LCS (S), ou Landing Craft Support (Small), doté normalement de mitrailleuses et de lance-rockets, fait partie de cette poussière de petites unités qui participent aux opérations amphibies. Cet engin a été photographié en Méditerranée. (Naval History and Heritage Command) 

Les Américains sont engagés dans une suite d’opérations en Méditerranée. Ici, deux Coastguards devisent avec des prisonniers allemands sur la plage de Salerne en septembre 1943. Après l’Afrique du Nord et la Sicile, c’est le début d’une troisième campagne pour l’US Army et l’US Navy. (NARA) 

 

Le général Marshall doit céder : l’US Army débarque en Afrique dans le cadre de l’opération « Torch ». Il ignore encore qu’il lui faudra patienter encore un an et demi avant de déclencher l’assaut amphibie sur les rivages de la France. (NARA)  

Des « Tommies » s’élancent de simulacres de LCA. Les exercices à bord de véritables embarcations suivront bientôt…(IWM) 

Comme leurs camarades américains, les soldats britanniques et canadiens multiplient les répétitions du débarquement et peaufinent leurs pratiques tactiques pour l’assaut à la lumière des enseignements fournis par chaque exercice.(IWM) 

L’art de savoir nettoyer et entretenir son arme… Une aptitude vitale pour tout soldat. Le Jour J, il faudra prendre gare à l’eau de mer et au sable des plages. (IWM) 

 Des membres d’un Beach Group britannique (reconnaissables au cercle blanc sur leurs casques s’exercent à monter à bord d’un navire de transport. Ils ont revêtu les gilets « Leather Jerkins » et emportent « toggle ropes » et pelles, qui seront utiles le Jour J. (IWM)  

 « So British ! » Moustache, tasse à thé et casquette : cet officier britannique, lourdement chargé et armé d’une Sten sera vraisemblablement de ceux qui toucheront terre le 6 juin.  (IWM) 

Des combattants du N°4 Commando au moment de s’embarquer pour l’une des journées les plus mémorables de leur vie. Le commando faisant le signe de la victoire avec ses doigts est armé d’un PIAT, l’arme antichar de l’infanterie britannique. Le soldat au centre, qui brandit son Lee-Enfield, a, de façon fort inhabituelle, cousu une bande de cartouches sur son pantalon. Eisenhower dispose d’une quantité appréciable de soldats d’élite et ces derniers sont à l’évidence confiants et enthousiastes. (IWM) 

Un 40 mm automatic Gun M1 carriage M2 dans un C 47 Dakota. (NARA) 

Les commandos (ici de la 1st Special Service Brigade de Lord Lovat), à la fois de l’armée de terre et des Royal Marines, rassemblés près de la rivière Hamble, embarquent à Warsash, le 5 juin 1944. (IWM) 

Des soldats de la 50th ID embarquent à bord du transport SS Empire Mace dans le cadre de l’exercice « Fabius II ». (IWM) 

Lord Lovat, entouré de ses commandos de la 1st Special Service Brigade, adresse ses dernières recommandations à ses hommes. La confiance en soi dont témoignent les cadres compte pour beaucoup dans le moral de la troupe. (IWM) 

Le programme d’entraînement des commandos à Achnacarry est à la foi rude et particulièrement diversifié. Il s’adresse à des troupes d’élite, constituées d’hommes triés sur le volet. Pour « Neptune », c’est l’intégralité des forces engagées qu’il faut préparer à de nouvelles formes de combat.  (IWM) 

Une pièce de DCA sur châssis de Cromwell (a priori un Bofors, ce qui est inhabituel), par ailleurs surchargé de caisses de munitions, avec, en remorque, un canon antiaérien Bofors de 40 mm. (IWM) 

 

Escalader un mur ou franchir un fossé antichar constituera une difficulté encore plus complexe à gérer dans le feu de l’action, sous les tirs ennemis et dans le fracas de la bataille. Même en déployant des efforts pour rendre les entraînements réalistes, il n’est jamais possible de remplacer le bénéfice de l’expérience. (IWM) 

Un dernier air de cornemuse avant de s’embarquer pour « Neptune ». Comme pour tous les soldats de toutes les époques à la veille d’une bataille, l’attente avant le passage à l’action constitue une épreuve. Eisenhower ne peut raisonnablement la prolonger. (IWM) 

Le rythme des entraînements gagne en intensité en 1944. Les troupes d’assaut doivent être fin prêtes pour submerger les défenses du « Mur de l’Atlantique ». (IWM) 

 

La redoutable pièce antichar de 17 pounder est adaptée au Sherman, cheval de bataille du RTR, dont la tourelle est repensée pour accueillir l’encombrante pièce. Ce tank est le fameux Sherman « Firefly ». Il est présent à raison d’un M4 sur quatre au sein de la 11th Armoured Division. Certes, armé de cette remarquable pièce antichar, un M4 peut mettre KO un Panther à distance, mais l’optique reste celle du Sherman standard, ce qui empêche de tirer pleinement parti de ses possibilités. Pis, le flash du tir révèle la position du tank à l’adversaire et le souffle de départ soulève invariablement un nuage de poussière, qui entrave l’observation du terrain pendant de précieuses minutes. La longueur du tube trahit également le « Firefly », qui se distingue ainsi des autres M4. (IWM) 

Les équipages de planeurs et d’avions doivent se préparer assidument au grand jour : voler en formation, garder le cap, se repérer… Le Squadron Leader Wright du 38 Group a une idée de génie en émettant l’idée de filmer sur des maquettes l’approche des LZ par les planeurs. Les pilotes se font donc une représentation mentale assez précise de la zone de parachutage ou d’atterrissage. Néanmoins, l’assaut se fera de nuit et un bon balisage des DZ et des LZ est essentiel. (IWM) 

Le tambour rotatif et les chaînes sont clairement visibles. Les brèches aménagées par les Sherman Crab sont délimitées par des bandes blanches. (IWM) 

Les LCT (R) sont dotés d’une formidable puissance de feu avec de 792 à 1 080 lance-fusées. (IWM) 

Composition mixte des passagers de ce LCI : des « Tommies » à babord et des GI’s à tribord. Tous semblent écouter avec attention l’officier nu-tête visible juste à gauche de l’impressionnant râtelier à jerrycans. Depuis l’Afrique du Nord, il est apparu évident qu’il était impossible de mêler entre elles les troupes des deux armées alliées. (IWM) 

Un autre Sherman, qui semble plus vrai que nature, paré de détails réalistes, comme le camouflage, les écoutilles et certains éléments des superstructures. (IWM) 

Un « Tommy » prend la pose pour être immortalisé auprès de son faux camion Bedford. (IWM) 

Un faux Quad Gun Tractor et son attelage tout aussi factice : on croirait les leurres utilisés par la 8th Army dans la désert. (IWM) 

L’envers du décor : la structure d’un leurre de Sherman et son revêtement en toile et en bois. (IWM) 

Vu d’avion, l’illusion est parfaite…et pourtant ces péniches sont factices. (IWM) 

On pense souvent aux péniches et aux croiseurs, cuirassés et autres destroyers de soutien, mais la marine du Jour J c’est également une multitude de petites unités navales, toutes indispensables, soit des navires d’escorte, d’appui-feu, de sauvetage, de déminage ou de guidage, tous aussi indispensables que les autres. (IWM) 

Un Churchill AVRE porte-fascines. La technique n’est en rien une innovation : les Britanniques en usent dès les premiers pas de l’arme blindée au cour de la Grande Guerre. (IWM) 

Un AVRE et son dispositif spécial de franchissement, à savoir un pont SBG. (IWM) 

Les premiers tanks DD amphibies sont des Valentine. Obsolètes en 1944, ils sont remplacés par des Sherman et font office d’engins d’entraînement. (IWM) 

Il faut modifier des LCT pour l’emport des « Funnies », mais aussi entraîner les pilotes, le AVRE doté du pont SBD étant particulièrement encombrant, outre sa nuisance en matière de visibilité et, surtout, de prise au vent. Deux autres types de « Funnies » sont à bord aux côtés d’un Sherman standard : un Flail et un Petard. (IWM) 

 

Un Sherman Crab (ou Flails) à l’exercice. Le concept a été testé en Méditerranée et le système n’est pas entièrement fiable, nonobstant l’usure rapide des chaînes. (IWM) 

Le puissant mortier de 290 mm du AVRE Petard en fait une arme redoutable pour viser les embrasures des bunkers, mais également pour venir à bout des murs antichars en béton. (IWM) 

Un prototype de « Funny » doté de fascines qui ne sera pas retenu, armé d’un obusier qui ne connaîtra pas le champ de bataille. (IWM) 

 

La mobilisation de moyens navals conséquents, ainsi que la préparation des équipages à accomplir de multiples tâches complexes, représentent un des plus grands défis relevés par les Alliés pour assurer le succès d’ « Overlord ». (IWM) 

 

Dérivé du Cromwell, un Centaur AA Mk I. L’engin est armé de deux pièces antiaériennes de 20 mm. (IWM) 

Les troupes se redéploient vers les zones de concentration. Une colonne menée par un Crusader III AA MkI défile devant des chenillettes Bren Carriers entreposées sur le bas-côté. On remarque, sur le bas de caisse avant du tank, l’inscription « LCT 220 », indiquant la péniche sur laquelle il devra embarquer. Rarement une opération militaire aura été préparée avec autant de minutie. (IWM) 

On fourbit son matériel et sont équipement encore et encore, en attendant l’heure fatidique. Ici, un équipage britannique d’un tank léger Stuart. Le dispositif d’étanchéité est conçu pour être aisément ôté dès l’arrivée en Normandie. (IWM) 

Une pièce de DCA Bofors assure la protection de navires à l’exercice. Au lointain, les ballons captifs représentent un autre dispositif antiaérien. Les Alliés ont la chance de ne pas voir leurs préparatifs perturbés par l’action de l’aviation ennemie. (IWM) 

 

Les missions dévolues aux forces aéroportées sont d’une importance décisive. Les exercices atteignent ainsi un réalisme stupéfiant. La troupe est par ailleurs pourvue d’un matériel adapté et étudié, à l’instar de cette motocyclette. Sur l’autre cliché, l’officier portant un porte-cartes en sautoir semble bizarrement coiffé d’un classique casque Mk II « plat à barbe ». (IWM) 

L’assaut aéroporté sera mené par les 6th British (sur ces clichés), 82nd US et 101st US Airborne. Les Américains du IXth US Troop Carrier Command (9th USAAF) du Major General Williams et deux groupes de la RAF, les N°38 et 46, commandés par l’Air Vice-Marschal Hollinghurst, sont affectés au transport de ces forces aéroportées. L’entraînement est intensif. (IWM) 

Les « coups de main » assignés à la 6th Airborne sont préparés avec un luxe de détails. Les informations sont mises à jour régulièrement grâce aux missions de reconnaissance ou par le biais de la résistance française. L’officier désignant des éléments sur la carte porte le pantalon spécifique aux aéroportés anglais avec son boutonnage caractéristique. (IWM) 

Le cliché a été réalisé en mai 1944, lors de l’exercice « Fabius II ». (IWM) 

  

Manoeuvrer de concert et de façon coordonnées avec d’autres barges de débarquement, embarquer en temps voulu et en ordre à bord d’une péniche, savoir guider des embarcations ou suivre une vedette de guidage… : les phases du volet naval d’une opération amphibie à maîtriser sont aussi nombreuses que variées et le temps dont dispose le forces alliées est compté. (IWM) 

 

Comme leurs homologues américains, les parachutistes britanniques ont une forte propension à mépriser et discréditer leurs camarades des unités aéroportées transportées par planeurs. Ces derniers ne sont pas des volontaires et les paras pensent, bien à tort, que l’atterrissage en planeur est sans danger comparé à un saut opérationnel. Usant d’un jeu de mot à partir du mot « chair », qui signifie fauteuil, les paras les surnomment « chairborne airborne ». La 6th British Airborne, forte de 12 500 hommes, comprend deux Parachute Brigades, la  3rd (dont dépendent les parachutistes canadiens) du Brigadier Hill et la 5th du Brigadier Poett, et la 6th Airlanding (aéroportée) Brigade du Brigadier Kindersley. Les « bandes d’invasion » n’ont pas encore été apposées sur les planeurs : nous sommes donc bien avant le Jour J. (IWM)  

Les containers vont être employés massivement pour assurer le ravitaillement en équipements et en matériels aux forces aéroportées. Celles-ci doivent user de leurs ressources avec parcimonie tant que la liaison n’est pas établie avec les forces débarquées sur les plages. (IWM) 

 

Un nouvel automoteur rejoint l’arsenal britannique : le Sexton, qui embarque une pièce de 25 pounder, le blindé devant remplacer les M7 Priest américains dotés de 105 mm pour d’évidentes questions de logistiques. (IWM) 

 

Les procédures d’embarquement doivent devenir des automatismes. On se gare évidemment en marche arrière. Les dispositifs d’étanchéisation sont bien visibles. En arrière du Sherman tirant un traineau, à bord du LCT 60, on distingue une jeep amphibie. (IWM) 

Winston Churchill est un des grands personnages de la Seconde Guerre mondiale. Premier ministre providentiel des Britanniques aux heures sombres de 1940, le Jour J en Normandie constitue pour lui un aboutissement : la boucle et bouclée et l’heure de la revanche a sonné pour celui qui n’a jamais douté de la victoire. (IWM) 

Quelques GI’s s’exercent sur la plage pendant que d’autres s’entraînent sur la colline au second plan. Le Jour J, s’abriter derrière les sacs et l’équipement ne constituera qu’un bien piètre abri… (IWM) 

Un GI’s (un lieutenant-colonel, comme le prouvent ses insignes et l’inscription apposée sur le porte-cartes), dont le casque lourd est orné d’une étrange croix blanche appliquée à la peinture, admire la décoration de la veste d’un matelot de l’US Navy : apparemment, l’USAAF ne possède pas l’exclusivité des pin-ups décoratives… (IWM) 

Les officiers et les sous-officiers qui procèdent au contrôle appartiennent à la « Blue and Grey » (29th US ID), mais les troupes qui passent devant eux sont des GI(‘s de la « Big Red One » (1st US ID), soit des hommes des deux divisions du V Corps qui va assaillir la plage d’Omaha Beach. (IWM) 

 

Du côté de l’arsenal américain, des Sherman sont modifiés en un modèle de Tankdozer, prévu pour intervenir sur les plages le Jour J, mais qui trouvera son utilité dans les tentatives pour s’affranchir du bocage normand. (NARA) 

PrépaJourJ393, PrépaJourJ394 et PrépaJourJ395 

Avec le camp de Bovington, la plaine de Salisbury est le terrain d’entraînement d’excellence pour les tanks. La division blindée des Guards reçoit la visite de son souverain, le roi George VI, mais aussi du Premier ministre Winston Churchill. On reconnait aux côtés de ce dernier le général Adair, le commandant de la Guards Armoured Division. Derrière les deux hommes, le général O’Connor, le chef du VIII Corps, qui engerbera plusieurs unités blindés. (IWM) 

PrépaJourJ396 

Winston Churchill, le « Vieux Lion », harangue des GI’s. Le Premier ministre britannique n’a jamais douté de la victoire. Avec l’entrée en guerre des Etats-Unis, il peut sérieusement envisager un retour sur le continent européen. (IWM) 

Il faut adapter les capacités portuaires des côtes britanniques à accueillir les milliers d’engins de débarquement indispensables au succès de l’opération « Neptune ».