Nicolas Tran, La plèbe. Une histoire populaire de Rome, Passés Composés, 2023
Je ne fais pas partie de ceux qui ont l’outrecuidance d’affirmer que les grands hommes n’ont qu’un impact somme toute limité sur les événements, ce qui est à l’évidence un non-sens, cette prise de position reposant souvent sur des présupposés idéologiques.
Il n’en demeure pas moins qu’on a pendant fort longtemps trop négligé la multitude des inconnus, pas forcément des sans-grades, mais des ancêtres dont le nom n’a pas bénéficié d’une postérité post-mortem, à tout le moins auprès de la majeure partie d’entre nous.
Rome et sa brillante civilisation offre ce cas de figure : on connaît –plus ou moins et tant bien que mal- les vies des Scipion, Cicéron, César et autres illustres Romains, à commencer par nombre d’empereurs, mais quid des autres ?
Nicolas Tran nous offre un début de réponse dans un magnifique ouvrage très bien organisé. Son sujet porte sur la plèbe, un terme à double sens : l’ensemble des non-patriciens ou bien la partie la plus modeste –et la plus nombreuse- de ce ceux qui ne sont pas patriciens, donc les non-nobles.
L’auteur nous fait clairement comprendre combien cet ensemble social est contrasté, d’autant qu’il faut évoquer la question essentielle des affranchis, et donc des esclaves, abordée dans un chapitre fort intéressant.
Le lecteur découvrira les formes subtiles de pouvoir dont peut disposer la plèbe, ainsi que la façon dont les puissants doivent composer avec elle, y compris les empereurs.
L’auteur aborde une multitude de sujets, de l’habitat à la sécurité, en passant par les inévitables loisirs (attention aux idées reçues), les fêtes (un passage passionnant), les différents métiers, ainsi que l’existence ou non d’un ascenseur social.
Bref, un très beau livre dont la lecture est nécessaire et ne décevra sans doute pas les amoureux de la Rome antique : on sort des chantiers battus.
Nicolas Tran, La plèbe. Une histoire populaire de Rome, Passés Composés, 2023
Je ne fais pas partie de ceux qui ont l’outrecuidance d’affirmer que les grands hommes n’ont qu’un impact somme toute limité sur les événements, ce qui est à l’évidence un non-sens, cette prise de position reposant souvent sur des présupposés idéologiques.
Il n’en demeure pas moins qu’on a pendant fort longtemps trop négligé la multitude des inconnus, pas forcément des sans-grades, mais des ancêtres dont le nom n’a pas bénéficié d’une postérité post-mortem, à tout le moins auprès de la majeure partie d’entre nous.
Rome et sa brillante civilisation offre ce cas de figure : on connaît –plus ou moins et tant bien que mal- les vies des Scipion, Cicéron, César et autres illustres Romains, à commencer par nombre d’empereurs, mais quid des autres ?
Nicolas Tran nous offre un début de réponse dans un magnifique ouvrage très bien organisé. Son sujet porte sur la plèbe, un terme à double sens : l’ensemble des non-patriciens ou bien la partie la plus modeste –et la plus nombreuse- de ce ceux qui ne sont pas patriciens, donc les non-nobles.
L’auteur nous fait clairement comprendre combien cet ensemble social est contrasté, d’autant qu’il faut évoquer la question essentielle des affranchis, et donc des esclaves, abordée dans un chapitre fort intéressant.
Le lecteur découvrira les formes subtiles de pouvoir dont peut disposer la plèbe, ainsi que la façon dont les puissants doivent composer avec elle, y compris les empereurs.
L’auteur aborde une multitude de sujets, de l’habitat à la sécurité, en passant par les inévitables loisirs (attention aux idées reçues), les fêtes (un passage passionnant), les différents métiers, ainsi que l’existence ou non d’un ascenseur social.
Bref, un très beau livre dont la lecture est nécessaire et ne décevra sans doute pas les amoureux de la Rome antique : on sort des chantiers battus.
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