UN LIVRE EXCEPTIONNEL SUR LA ROME ANTIQUE!
Un superbe livre pour les passionnés de la Rome antique. Qui plus est, son assez didactique est indéniable et il ravira les plus jeunes, mais aussi les passionnés et les amateurs de tout âge, ainsi que les professeurs, étudiants et élèves.
Il suffit de feuilleter au hasard pour être conquis et décidé à l’achat… Entre les différents types de cavaliers, les emblèmes des légions et catégories de prêtres, on mesure l’étendu du travail accompli…
La quantité d’informations, de chiffres et de données est impressionnante. Le travail est documenté et nullement superficiel. Si les infographies, cartes et dessins constituent les éléments qui sont la raison même de cet ouvrage, ils sont par ailleurs accompagnés de textes relativement courts, mais très efficaces.
La variété des thèmes abordés est impressionnante et, il faut reconnaître, expliqués de façon fort intelligente. Bien des éléments complexes de la civilisation romaine sont ainsi traduits de façon aisément compréhensible.
Il question des empereurs, « des saisons de la vie d’une femme », d’économie, de guerres civiles, de la garde prétorienne, des cultes publics ou privés, de l’organisation politique, des provinces, du budget de l’empire, des salaires et du pouvoir d’achat, de la chronologie de la construction des bâtiments à Rome selon leur catégorie, de la bataille d’Alésia et de bien d’autres sujets.
Je dois confesser que quelques graphiques me sont restés incompréhensibles, voire peu réussis, mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt: la plupart des graphismes sont beaux et pertinents et il s’agit d’un livre excellent et réussi à 99%.
Je note toutefois quelques détails surprenants. La population égyptienne en -14 n’est pas la même entre la carte évoquant la démographie et le schéma de la population du peuple romain sur lequel la terre des pharaons n’atteint les 5 millions qu’en 200 après J.-C.. De même, bien que les auteurs reconnaissent la grande complexité du travail pour évaluer les populations, le schéma de l’évolution de la population en fonction de son statut n’est pas clair : il s’agit forcément des hommes avec leurs familles et, dans ce cas, le terme « citoyens » est impropre et, après l’édit de Caracalla, la disparition des Pérégrins semble faire peu de cas des déditices, mais ces derniers sont peut-être peu nombreux. J’estime aussi que qualifier d’ »élite » les 8 000 guerriers (essentiellement des Celtes) perdus par Hannibal à Cannes ne convient guère à la réalité.
L’ensemble reste superbe et très réussi et ne peut que devenir un classique, un outil de travail, mais aussi un livre à feuilleter pour le plaisir.
Après l’Infographie de la Seconde Guerre mondiale parue chez Perrin, Nicolas Guillerat nous gratifie de nouveau d’un beau livre avec les éditions Passés/Composés.
A acheter sans hésiter!
UN LIVRE EXCEPTIONNEL SUR LA ROME ANTIQUE!
Un superbe livre pour les passionnés de la Rome antique. Qui plus est, son assez didactique est indéniable et il ravira les plus jeunes, mais aussi les passionnés et les amateurs de tout âge, ainsi que les professeurs, étudiants et élèves.
Il suffit de feuilleter au hasard pour être conquis et décidé à l’achat… Entre les différents types de cavaliers, les emblèmes des légions et catégories de prêtres, on mesure l’étendu du travail accompli…
La quantité d’informations, de chiffres et de données est impressionnante. Le travail est documenté et nullement superficiel. Si les infographies, cartes et dessins constituent les éléments qui sont la raison même de cet ouvrage, ils sont par ailleurs accompagnés de textes relativement courts, mais très efficaces.
La variété des thèmes abordés est impressionnante et, il faut reconnaître, expliqués de façon fort intelligente. Bien des éléments complexes de la civilisation romaine sont ainsi traduits de façon aisément compréhensible.
Il question des empereurs, « des saisons de la vie d’une femme », d’économie, de guerres civiles, de la garde prétorienne, des cultes publics ou privés, de l’organisation politique, des provinces, du budget de l’empire, des salaires et du pouvoir d’achat, de la chronologie de la construction des bâtiments à Rome selon leur catégorie, de la bataille d’Alésia et de bien d’autres sujets.
Je dois confesser que quelques graphiques me sont restés incompréhensibles, voire peu réussis, mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt: la plupart des graphismes sont beaux et pertinents et il s’agit d’un livre excellent et réussi à 99%.
Je note toutefois quelques détails surprenants. La population égyptienne en -14 n’est pas la même entre la carte évoquant la démographie et le schéma de la population du peuple romain sur lequel la terre des pharaons n’atteint les 5 millions qu’en 200 après J.-C.. De même, bien que les auteurs reconnaissent la grande complexité du travail pour évaluer les populations, le schéma de l’évolution de la population en fonction de son statut n’est pas clair : il s’agit forcément des hommes avec leurs familles et, dans ce cas, le terme « citoyens » est impropre et, après l’édit de Caracalla, la disparition des Pérégrins semble faire peu de cas des déditices, mais ces derniers sont peut-être peu nombreux. J’estime aussi que qualifier d’ »élite » les 8 000 guerriers (essentiellement des Celtes) perdus par Hannibal à Cannes ne convient guère à la réalité.
L’ensemble reste superbe et très réussi et ne peut que devenir un classique, un outil de travail, mais aussi un livre à feuilleter pour le plaisir.
Après l’Infographie de la Seconde Guerre mondiale parue chez Perrin, Nicolas Guillerat nous gratifie de nouveau d’un beau livre avec les éditions Passés/Composés.
A acheter sans hésiter!
L’AFRIKAKORPS AU CAIRE, 1942 : LE PLAN DE ROMMEL
IL Y A 80 ANS : “TUNISGRAD”, IMMENSE VICTOIRE ALLIEE EN TUNISIE
LE CONTENU D’UN LIVRE ORIGINAL: 3 MINUTES POUR COMPRENDRE LA SECONDE GUERRE MONDIALE