Jacqueline Lalouette, Les statues de la discorde, Passés Composés, 2020
Un livre rapide et facile à lire, bienvenu et éclairant sur un phénomène qui a particulièrement marqué l’actualité la plus récente. L’auteure replace ce dans un large contexte, à la fois spatial -en traitant du phénomène dans plusieurs pays (de l’Europe au Pacifique en passant par l’Amérique et l’Afrique), avec des exemples très précis- et temporel puisqu’elle nous emmène dans le passé en nous présentant les personnalités victimes de cette fièvre iconoclaste (pour beaucoup des individus liés d’une manière ou d’une autre à l’esclavage ou des colonisateurs). On retiendra en particulier le chapitre “de nouvelles statues pour de nouveaux héros” et tout ce qui a trait aux solutions envisagées.
On ne peut qu’être saisi de stupeur par les arguments, souvent teintés d’anachronisme, de certains vandales. Comme chez les racistes (qu’il faut combattre, mais intelligemment), l’action de ces individus se nourrit le plus souvent de l’ignorance (voir de l’absurdité). Un propos qui soulève aussi celui de la repentance coloniale ou plus largement du passé, qui semble univoque, faute aussi de bien connaître l’Histoire dans sa complexité. Complexité qui touche également les personnes dont les statues ont été vandalisées: Churchill, Colbert, Gandhi, Ferry, Lee… ce que souligne fort à propos Jacqueline Lalouette.
Un ouvrage qui, plus que d’autres, rappelle combien il importe de bien connaître le passé et, partant, d’enseigner et de faire connaître comme il convient l’Histoire auprès du grand public et des jeunes en particulier.
Le livre se termine par un très beau texte de Frantz Fanon, plein d’humanité et de bon sens.
Jacqueline Lalouette, Les statues de la discorde, Passés Composés, 2020
Un livre rapide et facile à lire, bienvenu et éclairant sur un phénomène qui a particulièrement marqué l’actualité la plus récente. L’auteure replace ce dans un large contexte, à la fois spatial -en traitant du phénomène dans plusieurs pays (de l’Europe au Pacifique en passant par l’Amérique et l’Afrique), avec des exemples très précis- et temporel puisqu’elle nous emmène dans le passé en nous présentant les personnalités victimes de cette fièvre iconoclaste (pour beaucoup des individus liés d’une manière ou d’une autre à l’esclavage ou des colonisateurs). On retiendra en particulier le chapitre “de nouvelles statues pour de nouveaux héros” et tout ce qui a trait aux solutions envisagées.
On ne peut qu’être saisi de stupeur par les arguments, souvent teintés d’anachronisme, de certains vandales. Comme chez les racistes (qu’il faut combattre, mais intelligemment), l’action de ces individus se nourrit le plus souvent de l’ignorance (voir de l’absurdité). Un propos qui soulève aussi celui de la repentance coloniale ou plus largement du passé, qui semble univoque, faute aussi de bien connaître l’Histoire dans sa complexité. Complexité qui touche également les personnes dont les statues ont été vandalisées: Churchill, Colbert, Gandhi, Ferry, Lee… ce que souligne fort à propos Jacqueline Lalouette.
Un ouvrage qui, plus que d’autres, rappelle combien il importe de bien connaître le passé et, partant, d’enseigner et de faire connaître comme il convient l’Histoire auprès du grand public et des jeunes en particulier.
Le livre se termine par un très beau texte de Frantz Fanon, plein d’humanité et de bon sens.
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