Iaroslav Lebedynsky, La Grande Invasion des Gaules. 407-409, Lemme Edit
Un nouvel opus de Iaroslav Lebedynsky qui nous narre avec beaucoup de clarté, mais avec les détails et les précisions nécessaires, le grand événement qui constitue un des préludes à la fin de l’empire romain d’Occident. Le contexte est très bien expliqué et on apprécie grandement le 1er chapitre, « L’ébranlement des peuples », dans lequel on découvre les peuples « barbares »: Huns, Vandales, Suèves, Quades, Burgondes… Une belle entame qui ne fait qu’inciter à lire la suite. Beaucoup d’a priori tombent chez le non-initié, et c’est ce qui importe. Par ailleurs, nous suivons la démarche historique et documenté de l’auteur, qui argumente ses propos et sait nous démontré la plausibilité ou l’improbabilité de telle ou telle donnée, en citant ses sources, mais jamais de façon rébarbative. On découvre à quel point la situation politique de l’empire romain est de plus complexes avec les usurpations qui surgissent à l’occasion de cette invasion de 407 (les conséquences sur la Gaule et la Bretagne sont cruciales), très justement mise en relations avec les événement survenus en Italie du Nord au cours de l’année 406. On découvre aussi la complexité des rapports entre Romains et Germains et barbares, l’exemple des Alains de Goar en fait foi. Une bonne lecture que je recommande aux passionnés d’Antiquité: partez sur les traces des rois barbares, Radagaise, Respendiale et autres Sarus, mais aussi de Constantin III, de Gerontius ou d’Honorius… Fasciné par les civilisations et les périodes plus anciennes, cette mise au point sur l’Antiquité tardive a été passionnante pour moi qui ait plus particulièrement étudié la Grèce archaïque.
Iaroslav Lebedynsky, La Grande Invasion des Gaules. 407-409, Lemme Edit
Un nouvel opus de Iaroslav Lebedynsky qui nous narre avec beaucoup de clarté, mais avec les détails et les précisions nécessaires, le grand événement qui constitue un des préludes à la fin de l’empire romain d’Occident. Le contexte est très bien expliqué et on apprécie grandement le 1er chapitre, « L’ébranlement des peuples », dans lequel on découvre les peuples « barbares »: Huns, Vandales, Suèves, Quades, Burgondes… Une belle entame qui ne fait qu’inciter à lire la suite. Beaucoup d’a priori tombent chez le non-initié, et c’est ce qui importe. Par ailleurs, nous suivons la démarche historique et documenté de l’auteur, qui argumente ses propos et sait nous démontré la plausibilité ou l’improbabilité de telle ou telle donnée, en citant ses sources, mais jamais de façon rébarbative. On découvre à quel point la situation politique de l’empire romain est de plus complexes avec les usurpations qui surgissent à l’occasion de cette invasion de 407 (les conséquences sur la Gaule et la Bretagne sont cruciales), très justement mise en relations avec les événement survenus en Italie du Nord au cours de l’année 406. On découvre aussi la complexité des rapports entre Romains et Germains et barbares, l’exemple des Alains de Goar en fait foi. Une bonne lecture que je recommande aux passionnés d’Antiquité: partez sur les traces des rois barbares, Radagaise, Respendiale et autres Sarus, mais aussi de Constantin III, de Gerontius ou d’Honorius… Fasciné par les civilisations et les périodes plus anciennes, cette mise au point sur l’Antiquité tardive a été passionnante pour moi qui ait plus particulièrement étudié la Grèce archaïque.
231 illustrations NARA et IWM légendées en complément de mon livre “La préparation du Jour J”
Recension “Okinawa”
Recension “Une autre histoire des samouraïs”