Florent Quellier (sous la direction), Histoire de l’alimentation. De la Préhistoire à nos jours, Belin, 2021
Bel et épais ouvrage (800 pages avec les notes) des éditions Belin, qui ravira tous les passionnés de la vie quotidienne de nos ancêtres. Tableaux, cartes et illustrations ne manquent pas.
Les auteurs embrassent le sujet dans sa globalité, aussi bien sur le plan temporel (depuis la Préhistoire…) que du point de vue géographique, même si l’accent est tout de même mis sur le monde occidental et méditerranéen, l’Europe étant de toute façon à l’origine de la première mondialisation des denrées alimentaires.
Le lecteur aura dans ses mains un livre composé de grandes parties, subdivisées en chapitres à la fois chronologiques et thématiques, ce qui permet de éventuellement de privilégier certaines entrées, sans que cela ne nuise en quoi que ce soit dans la compréhension du sujet traité.
Il ne s’agit pas de textes se bornant à des litanies de nourriture et de mets à disposition selon les époques, ce qui en ferait un ouvrage indigeste, mais bel et bien une découverte de l’art de manger, de celui de la table, du commerce et de l’industrie qui sont lié à la pratique vitale de se sustenter, mais aussi une étude sociologique et civilisationnelle, sans oublier le rôle attribué à la femme dans l’art de la table et de la cuisine. Manger n’est pas anodin.
La lecture de cet ouvrage original constitue en effet une port d’entrée sur maints sujets, de la question des banquets à celle de la conservation des éléments, en passant par l’invention de l’agriculture ou de la diffusion de telle ou telle denrées, ainsi que l’apparition de modes ou de plats prétendus “nationaux”. Les auteurs n’oublient pas le problème des famines, ni les difficultés induites par les guerres. Les interdits alimentaires, l’invention du restaurant, les cannibales, le brouet noir des Spartiates, la nourriture des esclaves, etc : le propos et varié et encyclopédique.
On apprend beaucoup et les auteurs brisent bien des idées reçues (je vous en laisse le plaisir de la découverte…). On apprécie à ce propos les nombreux encadrés fort utiles et bien à propos, de même que les recettes en fin de chaque chapitre (“Clio aux fourneaux”…).
Florent Quellier (sous la direction), Histoire de l’alimentation. De la Préhistoire à nos jours, Belin, 2021
Bel et épais ouvrage (800 pages avec les notes) des éditions Belin, qui ravira tous les passionnés de la vie quotidienne de nos ancêtres. Tableaux, cartes et illustrations ne manquent pas.
Les auteurs embrassent le sujet dans sa globalité, aussi bien sur le plan temporel (depuis la Préhistoire…) que du point de vue géographique, même si l’accent est tout de même mis sur le monde occidental et méditerranéen, l’Europe étant de toute façon à l’origine de la première mondialisation des denrées alimentaires.
Le lecteur aura dans ses mains un livre composé de grandes parties, subdivisées en chapitres à la fois chronologiques et thématiques, ce qui permet de éventuellement de privilégier certaines entrées, sans que cela ne nuise en quoi que ce soit dans la compréhension du sujet traité.
Il ne s’agit pas de textes se bornant à des litanies de nourriture et de mets à disposition selon les époques, ce qui en ferait un ouvrage indigeste, mais bel et bien une découverte de l’art de manger, de celui de la table, du commerce et de l’industrie qui sont lié à la pratique vitale de se sustenter, mais aussi une étude sociologique et civilisationnelle, sans oublier le rôle attribué à la femme dans l’art de la table et de la cuisine. Manger n’est pas anodin.
La lecture de cet ouvrage original constitue en effet une port d’entrée sur maints sujets, de la question des banquets à celle de la conservation des éléments, en passant par l’invention de l’agriculture ou de la diffusion de telle ou telle denrées, ainsi que l’apparition de modes ou de plats prétendus “nationaux”. Les auteurs n’oublient pas le problème des famines, ni les difficultés induites par les guerres. Les interdits alimentaires, l’invention du restaurant, les cannibales, le brouet noir des Spartiates, la nourriture des esclaves, etc : le propos et varié et encyclopédique.
On apprend beaucoup et les auteurs brisent bien des idées reçues (je vous en laisse le plaisir de la découverte…). On apprécie à ce propos les nombreux encadrés fort utiles et bien à propos, de même que les recettes en fin de chaque chapitre (“Clio aux fourneaux”…).
Un livre plaisant à dévorer…
Recension “Oradour-sur-Glane. 10 juin 1944”
Recension : Régis de Trobriand, “Un officier français dans la guerre de Sécession”
LES SOURCES DE L’HISTORIEN DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE
ETE 1944 : DES PANZER CONTRE L’INVASION OU UNE « ANGRIFFS-PANZERARMEE » FACE AUX RUSSES ?
FACE A PATTON : LA 7. ARMEE DANS LES ARDENNES : LE FLANC SUD