Alexander Statiev, At war’s summit. The Red Army and the struggle for the Cuacasus Mountains in World War II, Cambridge University Press, 2018
La campagne du Caucase de l’été 1942 est l’une des plus fascinantes de la Seconde Guerre mondiale. J’ai l’habitude de lire tout ce que je peux trouver sur le sujet et nous avons là le meilleur livre que j’ai lu à ce propos.
L’ouvrage est le fruit de recherches sérieuses et l’auteur nous livre le versant soviétique de cette bataille menée en très haute montagne. L’imprération -facilement évitable- et la brutalité ainsi que l’inanité du système soviétique sont remarquablement mis en exergue. On reste confondu en lisant que des centaines de soldats sont montés pied nus à plus de 3 000 mètres d’altitude…
Les épisodes de l’été et de l’automne 1942 sont bien racontés, selon les deux camps, les qualités des troupes alpines allemandes étant bien démontrées, mais aussi les limites de la planification allemande (l’idée de pouvoir atteindre la mer Noire est illusoire). L’auteur met l’accent sur les forces soviétiques, ce qui est novateur, tout en le replaçant sur le temps long de l’histoire des troupes alpines en Russie et en Union soviétique avant la guerre. Alexander Statiev évoque ensuite les opérations menées à Touapsé (toujours dans le Caucase) et dans les Carpathes : rien qui n’atteigne le professionnalisme des Gebirgsjäger.
Un beau livre de guerre comme savent le faire les universités anglo-saxonnes : sur les armées et leurs opérations, non sur des aspects sociétaux…
Alexander Statiev, At war’s summit. The Red Army and the struggle for the Cuacasus Mountains in World War II, Cambridge University Press, 2018
La campagne du Caucase de l’été 1942 est l’une des plus fascinantes de la Seconde Guerre mondiale. J’ai l’habitude de lire tout ce que je peux trouver sur le sujet et nous avons là le meilleur livre que j’ai lu à ce propos.
L’ouvrage est le fruit de recherches sérieuses et l’auteur nous livre le versant soviétique de cette bataille menée en très haute montagne. L’imprération -facilement évitable- et la brutalité ainsi que l’inanité du système soviétique sont remarquablement mis en exergue. On reste confondu en lisant que des centaines de soldats sont montés pied nus à plus de 3 000 mètres d’altitude…
Les épisodes de l’été et de l’automne 1942 sont bien racontés, selon les deux camps, les qualités des troupes alpines allemandes étant bien démontrées, mais aussi les limites de la planification allemande (l’idée de pouvoir atteindre la mer Noire est illusoire). L’auteur met l’accent sur les forces soviétiques, ce qui est novateur, tout en le replaçant sur le temps long de l’histoire des troupes alpines en Russie et en Union soviétique avant la guerre. Alexander Statiev évoque ensuite les opérations menées à Touapsé (toujours dans le Caucase) et dans les Carpathes : rien qui n’atteigne le professionnalisme des Gebirgsjäger.
Un beau livre de guerre comme savent le faire les universités anglo-saxonnes : sur les armées et leurs opérations, non sur des aspects sociétaux…
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IL Y A 80 ANS : “TUNISGRAD”, IMMENSE VICTOIRE ALLIEE EN TUNISIE
LE CONTENU D’UN LIVRE ORIGINAL: 3 MINUTES POUR COMPRENDRE LA SECONDE GUERRE MONDIALE
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Recension “Philippe II & Alexandre le Grand”