Anthony Hopkins, le J.D. Frost du 7e art, jouant du cor de chasse
Avant d’être un parachutiste, John D. Frost, le héros du pont d’Arnhem (mais aussi du raid sur Bruneval, en Normandie, du largage sur Depienne, en Tunisie et du pont de Primosole, en Sicile), est d’abord officier aux Cameronians (Scottish Rifles). A partir de 1932, il sert au sein de cette unité en Angleterre puis en Palestine. Capitaine en 1938, il est transféré au sein des Iraq Levies, avec lesquels son contrat expire en 1940. En guise de cadeau de départ, il reçoit un cor de chasse en cuivre, ornée d’une inscription en argent: « Au CaptainJD Frost avec les meilleurs voeux des Membres de la Royal Exodus Hunt« . Frost considère qu’il s’agit-là d’un des plus beaux présents qu’il lui ait été faits.
A droite, le véritable J. D. Frost
Quid des méthodes dont disposent les parachutistes alliées pour identifier de troupes amies le Jour J?
L’histoire du cor de chasse de Frost, qu’il utilise pour rameuter ses hommes pose la question de la façon dont les forces aéroportées ont appréhendé la question de reconnaître l’ami de l’ennemi au cours de l’opération « Overlord« .
Une fois que les hommes seront arrivés en Normandie grâce à leurs parachutes (ou à bord de leur planeur), une question tenaille les responsables des divisions aéroportées: comment se repérer dans la nuit? Comment reconnaître l’ami de l’ennemi? En cas de dispersion, outre les mots de passe, les paras alliés adoptent différents moyens de ralliements. Les Américains utilisent des criquets. La 5th Parachute Brigade britannique dispose de différents signes de reconnaissance: le 7th Bn aura des bugles (pour la chasse au renard), le 12th Bn des klaxons de motos et le 13th Bn des cornes de vélo.
Chez les paras US, on utilise au besoin des fusées tirées de pistolets lance-fusées. Le sifflet ou le corps de chasse peut également être utilisé. Un bataillon du 501st PIR utilise un clairon et un autre une cloche… Un mot de passe est adopté: à l’annonce « Flash »(« Foudre ») doit répondre « Thunder » (« Tonnerre »). Le crie de ralliement est « V for Victory » à la 6th Airborne.
On adopte aussi, au sein de la 101st (peut-être également, mais sous forme différente, au sein de certaines unités de la 82nd, mais sans que cela ne soit généralisé), les fameux criquets du débarquement. Il s’agit en fait d’une idée d’un aide de camp du Major GeneralMaxwell Taylor, ce dernier veut absolument éviter une nouvelle dispersion de ses hommes comme en Sicile (il était alors à la 82nd). Ce criquet en métal est un jouet, et une commande est passée à une usine anglaise en quantités suffisantes pour en fournir aux membres de la 101st. Comme l’a immortalisé « Le Jour le Plus Long« , un « clic » doit avoir pour réponse deux « clics ».
Certains bataillons ont donc eu recours à des moyens sonores autres que le criquet pour se rassembler: un clairon au 3/506th PIR, un cor de chasse au 501st PIR, une cloche au 502nd PIR… Un brassard d’identification est également parfois en dotation: porté sur l’épaule gauche au 2/502nd PIR ou au cou au sein du 3/502nd PIR.
Anthony Hopkins, le J.D. Frost du 7e art, jouant du cor de chasse
Avant d’être un parachutiste, John D. Frost, le héros du pont d’Arnhem (mais aussi du raid sur Bruneval, en Normandie, du largage sur Depienne, en Tunisie et du pont de Primosole, en Sicile), est d’abord officier aux Cameronians (Scottish Rifles). A partir de 1932, il sert au sein de cette unité en Angleterre puis en Palestine. Capitaine en 1938, il est transféré au sein des Iraq Levies, avec lesquels son contrat expire en 1940. En guise de cadeau de départ, il reçoit un cor de chasse en cuivre, ornée d’une inscription en argent: « Au CaptainJD Frost avec les meilleurs voeux des Membres de la Royal Exodus Hunt« . Frost considère qu’il s’agit-là d’un des plus beaux présents qu’il lui ait été faits.
Quid des méthodes dont disposent les parachutistes alliées pour identifier de troupes amies le Jour J?
L’histoire du cor de chasse de Frost, qu’il utilise pour rameuter ses hommes pose la question de la façon dont les forces aéroportées ont appréhendé la question de reconnaître l’ami de l’ennemi au cours de l’opération « Overlord« .
Une fois que les hommes seront arrivés en Normandie grâce à leurs parachutes (ou à bord de leur planeur), une question tenaille les responsables des divisions aéroportées: comment se repérer dans la nuit? Comment reconnaître l’ami de l’ennemi? En cas de dispersion, outre les mots de passe, les paras alliés adoptent différents moyens de ralliements. Les Américains utilisent des criquets. La 5th Parachute Brigade britannique dispose de différents signes de reconnaissance: le 7th Bn aura des bugles (pour la chasse au renard), le 12th Bn des klaxons de motos et le 13th Bn des cornes de vélo.
Chez les paras US, on utilise au besoin des fusées tirées de pistolets lance-fusées. Le sifflet ou le corps de chasse peut également être utilisé. Un bataillon du 501st PIR utilise un clairon et un autre une cloche… Un mot de passe est adopté: à l’annonce « Flash »(« Foudre ») doit répondre « Thunder » (« Tonnerre »). Le crie de ralliement est « V for Victory » à la 6th Airborne.
On adopte aussi, au sein de la 101st (peut-être également, mais sous forme différente, au sein de certaines unités de la 82nd, mais sans que cela ne soit généralisé), les fameux criquets du débarquement. Il s’agit en fait d’une idée d’un aide de camp du Major GeneralMaxwell Taylor, ce dernier veut absolument éviter une nouvelle dispersion de ses hommes comme en Sicile (il était alors à la 82nd). Ce criquet en métal est un jouet, et une commande est passée à une usine anglaise en quantités suffisantes pour en fournir aux membres de la 101st. Comme l’a immortalisé « Le Jour le Plus Long« , un « clic » doit avoir pour réponse deux « clics ».
Certains bataillons ont donc eu recours à des moyens sonores autres que le criquet pour se rassembler: un clairon au 3/506th PIR, un cor de chasse au 501st PIR, une cloche au 502nd PIR… Un brassard d’identification est également parfois en dotation: porté sur l’épaule gauche au 2/502nd PIR ou au cou au sein du 3/502nd PIR.
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