Maurin Picard, Des Héros Ordinaires, Perrin, Tempus, 2019, 398 pages
Passionnés de la Seconde Guerre mondiale, n’hésitez pas à investir dans ce petit livre (près de 400 pages, tout de même), qui se lit comme un roman. Le style de Maurin Picard n’est en rien rébarbatif, au contraire, et,de surcroît, ses récits sont vraiment vivants car établis à partir d’interviews données par des vétérans. L’auteur a eu l’excellente idée de conjuguer la petite et la grande histoire, à savoir raconter des événements aussi majeurs que le bombardement atomique d’Hiroshima (le texte qui m’a le plus captivé),que le raid de Doolittle sur le Japon en 1942, ou encore le D-Day (avec Léon Gautier, l’un des derniers du 1er BFMC, ou l’Américain Jake McNiece, passé à la postérité pour s’être rasé le crâne à la mode iroquois), en passant par Bastogne et la fin du cuirassé Yamato, ou encore la fameuse unité de commandos américano-cabadienne dite des « Diables Noirs ». Des aventures et des exploits narrés sans tabous (il suffit de lire McNiece), sans forfanterie, sans faux remords, mais toujours avec modestie: ils n’ont pas l’impression d’avoir été des héros, puisqu’ils n’ont fait « que leur devoir », suivi les ordres. De fait, nous avons pris l’habitude (moi, le premier) d’applaudir et de faire montre de respect au moindre vétéran croisé. S’il y a eu des lâches, des planqués ou des criminels, il y eut de véritables héros et, surtout, des hommes ordinaires, devenus des « héros ordinaires » par le prisme du regard qu’on leur porte. Ces hommes ont vécu des situations exceptionnelles au cours d’une époque exceptionnelle. Un beau récit captivant, hommage mérité à ces combattants. Une façon également de revisiter le grands événements autrement que par le sec récit des seules opérations.
Maurin Picard, Des Héros Ordinaires, Perrin, Tempus, 2019, 398 pages
Passionnés de la Seconde Guerre mondiale, n’hésitez pas à investir dans ce petit livre (près de 400 pages, tout de même), qui se lit comme un roman. Le style de Maurin Picard n’est en rien rébarbatif, au contraire, et,de surcroît, ses récits sont vraiment vivants car établis à partir d’interviews données par des vétérans. L’auteur a eu l’excellente idée de conjuguer la petite et la grande histoire, à savoir raconter des événements aussi majeurs que le bombardement atomique d’Hiroshima (le texte qui m’a le plus captivé),que le raid de Doolittle sur le Japon en 1942, ou encore le D-Day (avec Léon Gautier, l’un des derniers du 1er BFMC, ou l’Américain Jake McNiece, passé à la postérité pour s’être rasé le crâne à la mode iroquois), en passant par Bastogne et la fin du cuirassé Yamato, ou encore la fameuse unité de commandos américano-cabadienne dite des « Diables Noirs ». Des aventures et des exploits narrés sans tabous (il suffit de lire McNiece), sans forfanterie, sans faux remords, mais toujours avec modestie: ils n’ont pas l’impression d’avoir été des héros, puisqu’ils n’ont fait « que leur devoir », suivi les ordres. De fait, nous avons pris l’habitude (moi, le premier) d’applaudir et de faire montre de respect au moindre vétéran croisé. S’il y a eu des lâches, des planqués ou des criminels, il y eut de véritables héros et, surtout, des hommes ordinaires, devenus des « héros ordinaires » par le prisme du regard qu’on leur porte. Ces hommes ont vécu des situations exceptionnelles au cours d’une époque exceptionnelle. Un beau récit captivant, hommage mérité à ces combattants. Une façon également de revisiter le grands événements autrement que par le sec récit des seules opérations.
L’AFRIKAKORPS AU CAIRE, 1942 : LE PLAN DE ROMMEL
IL Y A 80 ANS : “TUNISGRAD”, IMMENSE VICTOIRE ALLIEE EN TUNISIE
LE CONTENU D’UN LIVRE ORIGINAL: 3 MINUTES POUR COMPRENDRE LA SECONDE GUERRE MONDIALE