Daniel Feldmann, Ils ont conduit les Alliés à la victoire, Perrin, 2019
Ce livre est une réussite et il faut admettre qu’on y apprend de nombreux éléments passionnants. L’auteur travaille en partie à partir de sources primaires, ce qui est louable. Une méthode qui ne signifie cependant en aucune manière forcément toujours « faire du neuf » (ni faire un travail d’historien), car elles ont déjà le plus souvent été exploitées (surtout pour les généraux les plus fameux). Pourtant, D. Feldman nous apprend des éléments importants en livrant ici un récit clair et circonstancié du rôle des chefs des armées alliées de la campagne de 44-45, ainsi qu’une bonne analyse du style de commandement des officiers étudiés. Il a le mérite également de mettre sous les projecteurs certains hommes dont on parle beaucoup trop peu, que ce soit des généraux de premier plan comme Patch ou Crerar, ou encore des membres des états-majors. Il faut aussi lire les notes qui fourmillent d’informations intéressantes (malheureusement sans un en-tête de page qui renvoie à la page de l’appel de notes).
J’ai particulièrement apprécié les chapitres sur Patch, Hodges et Crerar, bien que la dextérité de ce dernier dans le domaine politique me semble surévaluée (mais je suis mauvais juge en la matière): son poste a un caractère politique de facto puisqu’il représente le Canada. Concernant Patch, je pense également qu’il ne faut pas faire trop de cas des succès des épisodes finaux de la bataille de Guadalcanal (une campagne passionnante), face à un ennemi inférieur en nombre et en matériel en pleine opération de repli. La mise en avant des qualités méconnues de Patch est l’élément le plus intéressant du livre (ce seul fait justifie sa lecture), avec, a contrario, la démonstration de l’inaptitude au commandement d’une armée de Hodges.
Le chapitre qui a le plus retenu mon attention est bien entendu celui de Patton, puisque je suis l’auteur de la biographie la plus complète et la plus aboutie consacrée à l’illustre californien en français (et certainement pas limitée à une reprise de Carlo d’Este et de Martin Blumenson -en fait les Patton’s Papers– comme semble le suggérer D. Feldmann: mes lecteurs en ont pleinement conscience et la bibliographie de mon livre en fait foi). Je dois avouer que l’auteur soulève des problèmes intéressants et m’a poussé à me poser des questions sur « Blood & Guts ». Il renouvelle cependant beaucoup moins qu’il n’y paraît: par exemple le racisme et l’antisémitisme de Patton, l’entêtement stupide sur Metz ou encore le raid sur Hammelburg (bizarrement oublié dans une biographie récente en français, autre que celle que j’ai écrite), de même le fait que le général ne soit pas à l’origine de « Cobra » sont bien connus (Patton a évidemment réfléchi à une solution pour les Américains, et l’idée qui est présentée dans les Patton’s Papers n’est pas « Cobra »). Ceci étant, l’auteur se devait évidemment d’aborder ces points.
L’évocation de la réécriture des carnets personnels de Patton et des différences entre le texte écrit de la main du général avec celui de la version dactylographiée est intéressante, mais peut-être moins pertinente qu’on peut le croire, d’autant qu’on ne sait ni qui est à l’origine des modifications, ni des dates de celles-ci. Le fait que des éléments aient pu être rajoutés par un Patton encore en vie dans l’optique d’une publication n’a rien de choquant, dans la mesure où cela ne signifie pas forcément trahir la vérité (il faut éviter les procès d’intention): il peut tout simplement s’agir d’éléments d’importance que le général n’avait pas pensé pertinent d’écrire le jour où il a rédigé ses carnets, mais que les événements survenus a posteriori l’ont poussé à rajouter pour la mouture finale. Après qu’un événement se soit concrétisé, il paraît normal, dans l’optique d’une publication, que l’ajout soit fait sur un brouillon pour la postérité si le général avait bien pensé à ce qu’il ose rajouter (si c’est bien lui l’auteur). Par contre, s’il s’agit d’une distorsion de la réalité pour s’octroyer le beau rôle (ce qui est le cas presque systématique dans les mémoires des généraux), cela pose effectivement problème. D. Feldmann a donc le mérite de soulever un problème important sur ces fameux carnets. Il reste que ces ajouts sont peut-être rares et peu significatifs…
Dans le cas des événements de décembre 1944 (l’heure de gloire du général avec Avranches et la chevauchée qui s’ensuit), une chose est certaine: Patton avait fait préparer des plans dans l’éventualité d’une offensive ennemie dans les Ardennes (ce qui ne signifie pas qu’il avait compris qu’elle aurait lieu: il s’apprête d’ailleurs à frapper en direction de la Sarre…), et il est le seul des généraux alliés à l’avoir fait. Cela lui permettra sa rapide et fameuse volte-face à 90° à un moment très critique (il est juste de reconnaître que Montgomery réagit promptement également). Il reste qu’à mes yeux l’auteur me semble un peu dur en estimant que Patton manque d’imagination dans certaines circonstances, comme devant Bastogne, lorsqu’il frappe du fort au fort: un commandant n’a tout simplement pas toujours d’autres alternatives qu’une solution loin d’être satisfaisante, et il n’est pas toujours envisageable de manoeuvrer (Montgomery ne pouvait pas non plus contourner le flanc ennemi à El Alamein ou devant l’Etna ou Caen). Je ne suis pas convaincu que Patton soit plus dispendieux en vie humaines que Montgomery et encore moins que ce dernier ait renoncé à Messine puisque demander le soutien et l’avance concomitante de la 7th US Army s’imposaient devant l’impasse dans laquelle il s’était fourvoyé. Ainsi, c’est avec le recul que le raid sur Hammelburg apparaît comme une mission vouée à l’échec (un Combat Command eût été plus approprié), de même que certains assauts amphibies ratés de Sicile.
Pour ce qui est de la Lorraine, affirmer que des renforts ne sont pas dirigés pour contrer Patton à la fin de de l’été 1944 est, à mes yeux, une contre-vérité. Ajoutons que je ne partage pas non plus qu’il faille imputer à Patton la responsabilité des crimes de guerre survenus en Sicile. Des points de vue discordants qui ne remettent pas en cause les faits, de toute façon. Concernant la dyslexie de Patton discutée dans les notes, l’hypothèse est intéressante, mais il est dur d’établir les faits (d’autant qu’il existe des degrés dans la dyslexie ou qu’on peut confondre avec d’autres difficultés dont souffre un enfant, sans parler que donner un diagnostique sur Patton a posteriori soulève bien des difficultés), je souligne seulement qu’il se trouve que l’un de mes élèves qui en souffre fait du théâtre sans difficulté majeure de mémorisation… En dépit de ces réserves, le récit sur Patton est bien mené et met en valeur les talents du général, tout en ne masquant pas les défauts du personnage en tant que commandant d’armée.
Certains pourront regretter les longs développements sur les carrières en amont de la campagne de 1944-45 pour les différents généraux étudiés car cela s’effectue au détriment de la campagne dont traite l’ouvrage. Pourtant, le parcours de chacun de ces généraux avant 1944 est essentiel pour saisir leur personnalité, leur pensée et leur pratique du commandement.
L’auteur explique pourquoi il n’inclut ni Dempsey, ni Simpson. Personnellement, les arguments avancés n’ont pas portés et je regrette que D. Feldmann ne le ait pas tous traités, de même qu’il aurait été normal d’inclure Bradley, qui commande la 1st US Army pendant les deux mois cruciaux de la bataille de Normandie. Le choix de ne pas traiter des commandants des groupes d’armées ainsi que du commandant suprême est également regrettable. Le rôle de ces derniers est intimement lié à celui des généraux d’armées, c’est un évidence, et pas seulement pour Dempsey qui n’est que la courroie de transmission des desiderata de Montgomery. Une étude du haut-commandement allié à l’Ouest du 6 juin 1944 au 8 mai 1945 dans son ensemble aurait été pertinente. Ceci étant, la spécificité de l’échelon de commandement au niveau de l’armée explique le choix de l’auteur, d’autant que Montgomery et Bradley ne sont évidemment pas absents du récit, loin s’en faut, et, pour une fois, l’auteur ne verse pas dans le travers d’être trop indulgent avec « Monty », mais il faut dire que les événements relatés ne concernent guère les échecs -ou disons les difficultés- de ce dernier.
Un bon livre, peut-être guère axé vers le grand public (faute notamment de suivre un canevas chronologique , qui nous présenterait la carrière opérationnelle de ces différents chefs en parallèle ainsi que plus d’éléments sur les batailles), mais qui retiendra l’attention des passionnés. On ne peut qu’encourager les lecteurs intéressés par la lecture de livres similaires tels que Patton’s Peers de John English (et cette fois-ci Dempsey et Simpson sont étudiés). Celui de Corps Commanders of the Bulge de Harold Winton est plus efficace car concentré sur une campagne : la bataille des Ardennes. Mais il s’agit d’une autre échelle: celle de commandants de corps, et uniquement américains. Pour les Britanniques et les Canadiens, il faut lire Corps Commanders de Douglas Delaney. Pour la campagne de Birmanie, il faut lire The Generals de Robert Lyman. Pour de Lattre, je renvoie au livre d’Ivan Cadeau. Pour Patton, il faut lire ma grosse biographie consacrée au général.
L’introduction laisse à penser que les éditions Perrin éditerons peut-être un ouvrage équivalent sur les généraux de « l’autre côté de la colline ». Espérons qu’il sera aussi réussi et qu’il questionnera également des faits que l’on pense établis pour toujours…
Daniel Feldmann, Ils ont conduit les Alliés à la victoire, Perrin, 2019
Ce livre est une réussite et il faut admettre qu’on y apprend de nombreux éléments passionnants. L’auteur travaille en partie à partir de sources primaires, ce qui est louable. Une méthode qui ne signifie cependant en aucune manière forcément toujours « faire du neuf » (ni faire un travail d’historien), car elles ont déjà le plus souvent été exploitées (surtout pour les généraux les plus fameux). Pourtant, D. Feldman nous apprend des éléments importants en livrant ici un récit clair et circonstancié du rôle des chefs des armées alliées de la campagne de 44-45, ainsi qu’une bonne analyse du style de commandement des officiers étudiés. Il a le mérite également de mettre sous les projecteurs certains hommes dont on parle beaucoup trop peu, que ce soit des généraux de premier plan comme Patch ou Crerar, ou encore des membres des états-majors. Il faut aussi lire les notes qui fourmillent d’informations intéressantes (malheureusement sans un en-tête de page qui renvoie à la page de l’appel de notes).
J’ai particulièrement apprécié les chapitres sur Patch, Hodges et Crerar, bien que la dextérité de ce dernier dans le domaine politique me semble surévaluée (mais je suis mauvais juge en la matière): son poste a un caractère politique de facto puisqu’il représente le Canada. Concernant Patch, je pense également qu’il ne faut pas faire trop de cas des succès des épisodes finaux de la bataille de Guadalcanal (une campagne passionnante), face à un ennemi inférieur en nombre et en matériel en pleine opération de repli. La mise en avant des qualités méconnues de Patch est l’élément le plus intéressant du livre (ce seul fait justifie sa lecture), avec, a contrario, la démonstration de l’inaptitude au commandement d’une armée de Hodges.
Le chapitre qui a le plus retenu mon attention est bien entendu celui de Patton, puisque je suis l’auteur de la biographie la plus complète et la plus aboutie consacrée à l’illustre californien en français (et certainement pas limitée à une reprise de Carlo d’Este et de Martin Blumenson -en fait les Patton’s Papers– comme semble le suggérer D. Feldmann: mes lecteurs en ont pleinement conscience et la bibliographie de mon livre en fait foi). Je dois avouer que l’auteur soulève des problèmes intéressants et m’a poussé à me poser des questions sur « Blood & Guts ». Il renouvelle cependant beaucoup moins qu’il n’y paraît: par exemple le racisme et l’antisémitisme de Patton, l’entêtement stupide sur Metz ou encore le raid sur Hammelburg (bizarrement oublié dans une biographie récente en français, autre que celle que j’ai écrite), de même le fait que le général ne soit pas à l’origine de « Cobra » sont bien connus (Patton a évidemment réfléchi à une solution pour les Américains, et l’idée qui est présentée dans les Patton’s Papers n’est pas « Cobra »). Ceci étant, l’auteur se devait évidemment d’aborder ces points.
L’évocation de la réécriture des carnets personnels de Patton et des différences entre le texte écrit de la main du général avec celui de la version dactylographiée est intéressante, mais peut-être moins pertinente qu’on peut le croire, d’autant qu’on ne sait ni qui est à l’origine des modifications, ni des dates de celles-ci. Le fait que des éléments aient pu être rajoutés par un Patton encore en vie dans l’optique d’une publication n’a rien de choquant, dans la mesure où cela ne signifie pas forcément trahir la vérité (il faut éviter les procès d’intention): il peut tout simplement s’agir d’éléments d’importance que le général n’avait pas pensé pertinent d’écrire le jour où il a rédigé ses carnets, mais que les événements survenus a posteriori l’ont poussé à rajouter pour la mouture finale. Après qu’un événement se soit concrétisé, il paraît normal, dans l’optique d’une publication, que l’ajout soit fait sur un brouillon pour la postérité si le général avait bien pensé à ce qu’il ose rajouter (si c’est bien lui l’auteur). Par contre, s’il s’agit d’une distorsion de la réalité pour s’octroyer le beau rôle (ce qui est le cas presque systématique dans les mémoires des généraux), cela pose effectivement problème. D. Feldmann a donc le mérite de soulever un problème important sur ces fameux carnets. Il reste que ces ajouts sont peut-être rares et peu significatifs…
Dans le cas des événements de décembre 1944 (l’heure de gloire du général avec Avranches et la chevauchée qui s’ensuit), une chose est certaine: Patton avait fait préparer des plans dans l’éventualité d’une offensive ennemie dans les Ardennes (ce qui ne signifie pas qu’il avait compris qu’elle aurait lieu: il s’apprête d’ailleurs à frapper en direction de la Sarre…), et il est le seul des généraux alliés à l’avoir fait. Cela lui permettra sa rapide et fameuse volte-face à 90° à un moment très critique (il est juste de reconnaître que Montgomery réagit promptement également). Il reste qu’à mes yeux l’auteur me semble un peu dur en estimant que Patton manque d’imagination dans certaines circonstances, comme devant Bastogne, lorsqu’il frappe du fort au fort: un commandant n’a tout simplement pas toujours d’autres alternatives qu’une solution loin d’être satisfaisante, et il n’est pas toujours envisageable de manoeuvrer (Montgomery ne pouvait pas non plus contourner le flanc ennemi à El Alamein ou devant l’Etna ou Caen). Je ne suis pas convaincu que Patton soit plus dispendieux en vie humaines que Montgomery et encore moins que ce dernier ait renoncé à Messine puisque demander le soutien et l’avance concomitante de la 7th US Army s’imposaient devant l’impasse dans laquelle il s’était fourvoyé. Ainsi, c’est avec le recul que le raid sur Hammelburg apparaît comme une mission vouée à l’échec (un Combat Command eût été plus approprié), de même que certains assauts amphibies ratés de Sicile.
Pour ce qui est de la Lorraine, affirmer que des renforts ne sont pas dirigés pour contrer Patton à la fin de de l’été 1944 est, à mes yeux, une contre-vérité. Ajoutons que je ne partage pas non plus qu’il faille imputer à Patton la responsabilité des crimes de guerre survenus en Sicile. Des points de vue discordants qui ne remettent pas en cause les faits, de toute façon. Concernant la dyslexie de Patton discutée dans les notes, l’hypothèse est intéressante, mais il est dur d’établir les faits (d’autant qu’il existe des degrés dans la dyslexie ou qu’on peut confondre avec d’autres difficultés dont souffre un enfant, sans parler que donner un diagnostique sur Patton a posteriori soulève bien des difficultés), je souligne seulement qu’il se trouve que l’un de mes élèves qui en souffre fait du théâtre sans difficulté majeure de mémorisation… En dépit de ces réserves, le récit sur Patton est bien mené et met en valeur les talents du général, tout en ne masquant pas les défauts du personnage en tant que commandant d’armée.
Certains pourront regretter les longs développements sur les carrières en amont de la campagne de 1944-45 pour les différents généraux étudiés car cela s’effectue au détriment de la campagne dont traite l’ouvrage. Pourtant, le parcours de chacun de ces généraux avant 1944 est essentiel pour saisir leur personnalité, leur pensée et leur pratique du commandement.
L’auteur explique pourquoi il n’inclut ni Dempsey, ni Simpson. Personnellement, les arguments avancés n’ont pas portés et je regrette que D. Feldmann ne le ait pas tous traités, de même qu’il aurait été normal d’inclure Bradley, qui commande la 1st US Army pendant les deux mois cruciaux de la bataille de Normandie. Le choix de ne pas traiter des commandants des groupes d’armées ainsi que du commandant suprême est également regrettable. Le rôle de ces derniers est intimement lié à celui des généraux d’armées, c’est un évidence, et pas seulement pour Dempsey qui n’est que la courroie de transmission des desiderata de Montgomery. Une étude du haut-commandement allié à l’Ouest du 6 juin 1944 au 8 mai 1945 dans son ensemble aurait été pertinente. Ceci étant, la spécificité de l’échelon de commandement au niveau de l’armée explique le choix de l’auteur, d’autant que Montgomery et Bradley ne sont évidemment pas absents du récit, loin s’en faut, et, pour une fois, l’auteur ne verse pas dans le travers d’être trop indulgent avec « Monty », mais il faut dire que les événements relatés ne concernent guère les échecs -ou disons les difficultés- de ce dernier.
Un bon livre, peut-être guère axé vers le grand public (faute notamment de suivre un canevas chronologique , qui nous présenterait la carrière opérationnelle de ces différents chefs en parallèle ainsi que plus d’éléments sur les batailles), mais qui retiendra l’attention des passionnés. On ne peut qu’encourager les lecteurs intéressés par la lecture de livres similaires tels que Patton’s Peers de John English (et cette fois-ci Dempsey et Simpson sont étudiés). Celui de Corps Commanders of the Bulge de Harold Winton est plus efficace car concentré sur une campagne : la bataille des Ardennes. Mais il s’agit d’une autre échelle: celle de commandants de corps, et uniquement américains. Pour les Britanniques et les Canadiens, il faut lire Corps Commanders de Douglas Delaney. Pour la campagne de Birmanie, il faut lire The Generals de Robert Lyman. Pour de Lattre, je renvoie au livre d’Ivan Cadeau. Pour Patton, il faut lire ma grosse biographie consacrée au général.
L’introduction laisse à penser que les éditions Perrin éditerons peut-être un ouvrage équivalent sur les généraux de « l’autre côté de la colline ». Espérons qu’il sera aussi réussi et qu’il questionnera également des faits que l’on pense établis pour toujours…
L’AFRIKAKORPS AU CAIRE, 1942 : LE PLAN DE ROMMEL
IL Y A 80 ANS : “TUNISGRAD”, IMMENSE VICTOIRE ALLIEE EN TUNISIE
LE CONTENU D’UN LIVRE ORIGINAL: 3 MINUTES POUR COMPRENDRE LA SECONDE GUERRE MONDIALE