François-Emmanuel Brézet, Hitler et la mer, Perrin, 2019, 362 pages
L’avantage avec François-Emmanuel Brézet est que non seulement il est incontestablement un spécialiste de son sujet de prédilection, à savoir la marine allemande, mais encore que ses livres ne font jamais double-emploi avec le précédents. Ce Hitler et la mer est absolument à lire en sus de Dönitz et d’Histoire de la Marine allemande, 1939-1945 du même auteur. Le Reich est une puissance continentale et Hitler, qui vise avant tout à s’assurer d’une espace vital à l’Est et abattre le bolchevisme, espère un temps rester en bons termes avec l’Angleterre. Cette stratégie ne dure qu’un moment, mais, à l’entrée en guerre, la Kriegsmarine n’a pas les moyens matériels de mener une guerre (voir le chapitre sur la reconstruction de la marine), si ce n’est de s’attaquer au commerce et aux voies de communication maritimes de l’ennemi, l’amiral Raeder entendant utiliser tous ses moyens dans une synergie et non concevoir une action mobilisant avant tout les U-Boote. L’auteur nous illustre parfaitement les difficultés auxquelles de heurte la Kriegsmarine tout au long de la guerre, et ce dès le début après sa victoire à la Pyrrhus arrachée en Scandinavie. Le plus passionnant sont les pages -nombreuses- concernant la grande stratégie, notamment les discussions avec l’allié japonais, ainsi que toutes les tractations avec la France de Vichy. Les chapitres qui ont bien entendu retenu le plus mon attention sont ceux concernant la Méditerranée, dont les développement sur la stratégie alternative au front de l’Est esquissée par Raeder. Une mention particulière également pour les chapitres sur la mer Noire et celles menées en mer Baltique, passées souvent sous silence au bénéfice de la bataille de l’Atlantique, qui est évidemment traitée -et avec clarté- par François-Emmanuel Brézet (il faut lire La guerre sous-marine allemande du même auteur).
François-Emmanuel Brézet, Hitler et la mer, Perrin, 2019, 362 pages
L’avantage avec François-Emmanuel Brézet est que non seulement il est incontestablement un spécialiste de son sujet de prédilection, à savoir la marine allemande, mais encore que ses livres ne font jamais double-emploi avec le précédents. Ce Hitler et la mer est absolument à lire en sus de Dönitz et d’Histoire de la Marine allemande, 1939-1945 du même auteur. Le Reich est une puissance continentale et Hitler, qui vise avant tout à s’assurer d’une espace vital à l’Est et abattre le bolchevisme, espère un temps rester en bons termes avec l’Angleterre. Cette stratégie ne dure qu’un moment, mais, à l’entrée en guerre, la Kriegsmarine n’a pas les moyens matériels de mener une guerre (voir le chapitre sur la reconstruction de la marine), si ce n’est de s’attaquer au commerce et aux voies de communication maritimes de l’ennemi, l’amiral Raeder entendant utiliser tous ses moyens dans une synergie et non concevoir une action mobilisant avant tout les U-Boote. L’auteur nous illustre parfaitement les difficultés auxquelles de heurte la Kriegsmarine tout au long de la guerre, et ce dès le début après sa victoire à la Pyrrhus arrachée en Scandinavie. Le plus passionnant sont les pages -nombreuses- concernant la grande stratégie, notamment les discussions avec l’allié japonais, ainsi que toutes les tractations avec la France de Vichy. Les chapitres qui ont bien entendu retenu le plus mon attention sont ceux concernant la Méditerranée, dont les développement sur la stratégie alternative au front de l’Est esquissée par Raeder. Une mention particulière également pour les chapitres sur la mer Noire et celles menées en mer Baltique, passées souvent sous silence au bénéfice de la bataille de l’Atlantique, qui est évidemment traitée -et avec clarté- par François-Emmanuel Brézet (il faut lire La guerre sous-marine allemande du même auteur).
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