Superbe ouvrage des éditions Heimdal sur un sujet fort original : le soldat japonais, c’est à dire « Heitai », comme le soldat britannique est « Tommy » ou l’Américain « GI ». Loin de n’être qu’une litanie d’équipement, l’auteur, dans l’introduction, replace le combattant nippon dans un contexte culturel. La présentation de l’armement et du matériel japonais est l’occasion de découvrir des informations fort parlantes sur le soldat de l’armée japonaise, les nombreuses photographies d’époque, des cartes postales, des magazines, des documents et de l’équipement, fort bien légendées, fournissent des indications non anodines pour comprendre les conditions matérielles du combat pour le Japonais. S’il s’agit de guerre, il est aussi question de religion, de propagande, du service médical, etc. L’auteur ne fait pas que décrire des objets, il les relie à une culture ainsi qu’à des aspects très pratiques. Outre les très nombreuses photographies de combattants japonais, la qualité et la diversité des équipements et uniformes présentés sont impressionnantes. On apprécie aussi le fait que la traduction de chaque mot est donnée en japonais en vis-à-vis (par exemple: Les casques- Tetsu-Bo ; Les ceinturons-Obigawa ). L’équipement fourni à un soldat est en effet lui aussi lié à la culture de son pays, à la façon dont sont gérées et considérées les forces armées. Hetai nous fournit des détails surprenants (sur des poupées ou encore le drapeau et l’écharpe des mille points »), toujours en lien avec la culture du Japon, qui sur le sabre, qui sur les sandales traditionnelles, qui sur le thé ou encore la bière… Hetai est un complément indispensable à la lecture d’une somme comme La Guerre du Pacifique de Nicolas Bernard ou encore de Les Marines dans l’enfer du Pacifique de Charles Trang (recensé ici). Un très beau livre dont le prix ne doit pas rebuter : il est épais et unique en son genre. Superbe.
Agustin Saiz, Heitai. Uniformes, équipements, matériel personnel du fantassin japonais 1931-1945, Heimdal, 2017, 464 pages
Superbe ouvrage des éditions Heimdal sur un sujet fort original : le soldat japonais, c’est à dire « Heitai », comme le soldat britannique est « Tommy » ou l’Américain « GI ». Loin de n’être qu’une litanie d’équipement, l’auteur, dans l’introduction, replace le combattant nippon dans un contexte culturel. La présentation de l’armement et du matériel japonais est l’occasion de découvrir des informations fort parlantes sur le soldat de l’armée japonaise, les nombreuses photographies d’époque, des cartes postales, des magazines, des documents et de l’équipement, fort bien légendées, fournissent des indications non anodines pour comprendre les conditions matérielles du combat pour le Japonais. S’il s’agit de guerre, il est aussi question de religion, de propagande, du service médical, etc. L’auteur ne fait pas que décrire des objets, il les relie à une culture ainsi qu’à des aspects très pratiques. Outre les très nombreuses photographies de combattants japonais, la qualité et la diversité des équipements et uniformes présentés sont impressionnantes. On apprécie aussi le fait que la traduction de chaque mot est donnée en japonais en vis-à-vis (par exemple: Les casques- Tetsu-Bo ; Les ceinturons-Obigawa ). L’équipement fourni à un soldat est en effet lui aussi lié à la culture de son pays, à la façon dont sont gérées et considérées les forces armées. Hetai nous fournit des détails surprenants (sur des poupées ou encore le drapeau et l’écharpe des mille points »), toujours en lien avec la culture du Japon, qui sur le sabre, qui sur les sandales traditionnelles, qui sur le thé ou encore la bière… Hetai est un complément indispensable à la lecture d’une somme comme La Guerre du Pacifique de Nicolas Bernard ou encore de Les Marines dans l’enfer du Pacifique de Charles Trang (recensé ici). Un très beau livre dont le prix ne doit pas rebuter : il est épais et unique en son genre. Superbe.
231 illustrations NARA et IWM légendées en complément de mon livre “La préparation du Jour J”
Recension “Okinawa”
Recension “Une autre histoire des samouraïs”