Frédéric Martinez, Cléopâtre. La reine sans visage, Passés/Composés
Le personnage est mythique, son existence un véritable roman… Entre César, Marc-Antoine et Octave, son destin est fascinant.
N’a-t-on pas tout dit, tout écrit, sur Cléopâtre VII, la plus fameuse des reines de l’Egypte ancienne ? Ce nouvel ouvrage ne nous apportera guère de nouveaux éclaircissements et constituera difficilement la référence en la matière, faute d’un appareil critique et de sources dignes de ce nom.
Et pourtant, c’est un livre à lire: l’auteur fait en effet montre d’un remarquable talent de conteur. Les chapitres, très courts, se lisent facilement. Le style est très agréable, le récit bien mené, et la présentation, en actes comme au théâtre, originale. L’ambiance de la vie antique est bien restituée. Frédéric Martinez nous brosse une fresque et nous invite à un fabuleux voyage en Méditerranée aux côtés d’une reine mythiques entre toutes.
Si l’histoire est respectée, l’auteur imagine parfois la scène avec Cléopâtre (mais de façon réaliste, jamais farfelue), lorsque les sources font défaut. Certes, tant de zone d’ombres existent sur le personnage qu’on en est réduit à des conjectures pour de nombreux aspects, quoi que nous soyons nettement plus renseignées sur cette reine que pour nombre d’illustres personnages antiques. Il reste qu’une démarche plus historique à ce propos eût été la bienvenue. Outre l’absence de sources , j’ai été déçu par l’importance trop importante accordée à César et à Marc-Antoine (évidemment incontournables), au détriment du sujet qui est au coeur du livre. Surpris aussi par la mention de « maïs », mais aussi du vin de Nubie (Napata, Méroé ou ailleurs): si l’Egypte connaît le vin depuis depuis plusieurs milliers d’années à l’époque de la fille de Ptolémée II, Napata me semble bien aride pour la vigne…
On l’a compris, l’auteur n’est pas un historien et si le livre n’est pas un roman, il n’est pas non plus un livre d’Histoire en tant que tel. Et pourtant, je dois confesser que la lecture fût fort plaisante pour un beau moment de détente. Une lecture rafraîchissante.
Frédéric Martinez, Cléopâtre. La reine sans visage, Passés/Composés
Le personnage est mythique, son existence un véritable roman… Entre César, Marc-Antoine et Octave, son destin est fascinant.
N’a-t-on pas tout dit, tout écrit, sur Cléopâtre VII, la plus fameuse des reines de l’Egypte ancienne ? Ce nouvel ouvrage ne nous apportera guère de nouveaux éclaircissements et constituera difficilement la référence en la matière, faute d’un appareil critique et de sources dignes de ce nom.
Et pourtant, c’est un livre à lire: l’auteur fait en effet montre d’un remarquable talent de conteur. Les chapitres, très courts, se lisent facilement. Le style est très agréable, le récit bien mené, et la présentation, en actes comme au théâtre, originale. L’ambiance de la vie antique est bien restituée. Frédéric Martinez nous brosse une fresque et nous invite à un fabuleux voyage en Méditerranée aux côtés d’une reine mythiques entre toutes.
Si l’histoire est respectée, l’auteur imagine parfois la scène avec Cléopâtre (mais de façon réaliste, jamais farfelue), lorsque les sources font défaut. Certes, tant de zone d’ombres existent sur le personnage qu’on en est réduit à des conjectures pour de nombreux aspects, quoi que nous soyons nettement plus renseignées sur cette reine que pour nombre d’illustres personnages antiques. Il reste qu’une démarche plus historique à ce propos eût été la bienvenue. Outre l’absence de sources , j’ai été déçu par l’importance trop importante accordée à César et à Marc-Antoine (évidemment incontournables), au détriment du sujet qui est au coeur du livre. Surpris aussi par la mention de « maïs », mais aussi du vin de Nubie (Napata, Méroé ou ailleurs): si l’Egypte connaît le vin depuis depuis plusieurs milliers d’années à l’époque de la fille de Ptolémée II, Napata me semble bien aride pour la vigne…
On l’a compris, l’auteur n’est pas un historien et si le livre n’est pas un roman, il n’est pas non plus un livre d’Histoire en tant que tel. Et pourtant, je dois confesser que la lecture fût fort plaisante pour un beau moment de détente. Une lecture rafraîchissante.
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