En Tunisie, Patton dispose d’un nouveau command car, un véhicule blindé de reconnaissance M3A1 White (ce que les Américains appellent un scout car) spéciale-ment adapté et modifié. Flamboyant avec le drapeau du corps et ses trois étoiles, l’engin ne passe pas inaperçu. Ce véhicule embarque un équipement radio important, conformément à l’obligation qui incombe à un chef de corps. L’automitrailleuse a reçu des blindages additionnels au-dessus du poste de conduite et à l’arrière de la caisse, pour fournir un minimum de protection en cas d’attaque aérienne. Pour ce faire, le blindé dispose de trois mitrailleuses (au lieu d’une seule), encore que Patton reconnaisse que la meilleure parade est de foncer se mettre à couvert dans un fossé (alors qu’il injurie les officiers qui s’abritent sur le front…).
Blood and Guts renonce à diriger ses troupes depuis un tank (comme c’était le cas aux États-Unis). Il utilise aussi le command car standard de l’armée américaine – sorte de camion 4×4 modifié (un Dodge 3/4 ton, conçu à l’origine comme un engin de reconnaissance mais utilisé, en pratique, comme véhicule de commandement) – et une peep. Selon l’usage dans la cavalerie américaine depuis l’adoption de cet engin devenu légendaire, Patton utilise ce mot de préférence à « jeep ».
Le général ressent la peur comme tous les soldats. Il craint que son engin ne soit la proie de la Luftwaffe en maraude. Et surtout les mines, comme il le souligne à plusieurs reprises dans ses notes et sa correspondance. « Ce fichu pays en est plein. Nous perdons des officiers tous les jours, le plus souvent avec les jambes arrachées ou brisées. Nous devons avoir des sacs de sable dans le fond de nos voitures. Cela aide un peu. » C’est plutôt psychologique : une jeep ne résiste pas à une détonation de mine antichar. Patton est plus à l’abri dans son scout car.
En Tunisie, Patton dispose d’un nouveau command car, un véhicule blindé de reconnaissance M3A1 White (ce que les Américains appellent un scout car) spéciale-ment adapté et modifié. Flamboyant avec le drapeau du corps et ses trois étoiles, l’engin ne passe pas inaperçu. Ce véhicule embarque un équipement radio important, conformément à l’obligation qui incombe à un chef de corps. L’automitrailleuse a reçu des blindages additionnels au-dessus du poste de conduite et à l’arrière de la caisse, pour fournir un minimum de protection en cas d’attaque aérienne. Pour ce faire, le blindé dispose de trois mitrailleuses (au lieu d’une seule), encore que Patton reconnaisse que la meilleure parade est de foncer se mettre à couvert dans un fossé (alors qu’il injurie les officiers qui s’abritent sur le front…).
Blood and Guts renonce à diriger ses troupes depuis un tank (comme c’était le cas aux États-Unis). Il utilise aussi le command car standard de l’armée américaine – sorte de camion 4×4 modifié (un Dodge 3/4 ton, conçu à l’origine comme un engin de reconnaissance mais utilisé, en pratique, comme véhicule de commandement) – et une peep. Selon l’usage dans la cavalerie américaine depuis l’adoption de cet engin devenu légendaire, Patton utilise ce mot de préférence à « jeep ».
Le général ressent la peur comme tous les soldats. Il craint que son engin ne soit la proie de la Luftwaffe en maraude. Et surtout les mines, comme il le souligne à plusieurs reprises dans ses notes et sa correspondance. « Ce fichu pays en est plein. Nous perdons des officiers tous les jours, le plus souvent avec les jambes arrachées ou brisées. Nous devons avoir des sacs de sable dans le fond de nos voitures. Cela aide un peu. » C’est plutôt psychologique : une jeep ne résiste pas à une détonation de mine antichar. Patton est plus à l’abri dans son scout car.
L’AFRIKAKORPS AU CAIRE, 1942 : LE PLAN DE ROMMEL
IL Y A 80 ANS : “TUNISGRAD”, IMMENSE VICTOIRE ALLIEE EN TUNISIE
LE CONTENU D’UN LIVRE ORIGINAL: 3 MINUTES POUR COMPRENDRE LA SECONDE GUERRE MONDIALE
MON DERNIER LIVRE : LA TETE DE PONT DE L’ORNE
Recension “Philippe II & Alexandre le Grand”