Le GI de la propagande et de Hollywood: beau, bien armée, héroïque…
Charmantes françaises et baisers: l’image d’Epinal de la Libération
Scènes de liesse et vivats pour les libérateurs: une autre image symbolique de la période
Le GI et les chewing-gums, bonbons et autres chocolats : deux petites française vêtues aux couleurs de l’Amérique découvrent ou redécouvrent des douceurs après les restrictions de l’Occupation.
Quelle idée se fait-on le plus souvent en France du soldat américain de la Seconde Guerre mondiale? L’image renvoyée par le GI est bien sûr celle du libérateur. Selon cette vulgate, le soldat d’Outre-Atlantique est invariablement beau comme un acteur d’Hollywood, riche, bien équipé, plein de bons sentiments et respectueux du code de la guerre. Il a un uniforme seyant, roule en Jeep et mâche le chewing-gum. Il est sympathique et généreux. On considère facilement qu’il a libéré l’Europe à lui tout seul. Beaucoup considèrent encore que les Américains sont entrés en guerre et ont débarqué en Normandie pour libérer la France. Bien plus, il s’est porté volontaire pour le faire. Si l’image d’Epinal reste vraie dans l’ensemble, elle passe sous silence les exactions (certes menées par une minorité n’en déplaisent à R. Lilly et consorts, et hors d’un cadre idéologique remettant en cause les lois de la guerre), la discrimination raciale, la conscription qui a présidé à la mise sur pied d’une armée très efficace et, plus encore, le fait que la victoire sur l’Axe repose sur une coopération étroite entre les membres d’une vaste coalition.
Bref, une image idéalisée qui se doit d’être pondérée, sans pour autant tomber dans les travers des dénigrements anti-américains, voire des comparaisons dont le dessein ne vise rien de moins qu’à atténuer -pour ne pas dire nier- les crimes commis par la Wehrmacht et la Waffen SS. Dans une autre optique, mais tout aussi politisée, un historien qui a publié récemment sur la campagne à l’Ouest de 1944-45 ose absurdement -et à l’encontre toute démarche historique- affirmer que l’incapacité qu’ont eu les généraux américains à coopérer entre eux provient de leur éducation reçue dans un contexte libéral, capitaliste et individualiste (comme si des tensions similaires aux conséquences parfois dramatiques n’avaient pas existé entre généraux allemands, britanniques, japonais et soviétiques éduqués dans un tout autre contexte…).
A trop écorner les mythe, on finit par écrire des contre-vérités qui ne servent personne…
L’image du libérateur telle qu’elle doit rester: elle permet à la France de sortir de la nuit nazie et d’éviter le joug soviétique.
Il reste que nous sommes immensément redevables à cette génération de soldats américains. La liberté et la démocratie dont nous jouissons ont un prix. N’oublions jamais!
Le sacrifice suprême consenti par des milliers de GI suffit à justifier le maintien du souvenir sans polémiques stériles et malveillantes.
Petits soldats, maquettes, wargames et jeux vidéos assurent et entretiennent la pérennité du mythe
Hollywood ou la mise au pinacle du GI, entre réalisme et idéalisation, de l’héroïsme du « Jour le Plus Long » au réalisme d’une série telle que « Band of Brothers »
Revoir mes présentations de films mettant en scène des GI’s
Le mythe n’est pas mort et l’image d’Epinal n’est pas entièrement usurpée…
Le GI de la propagande et de Hollywood: beau, bien armée, héroïque…
Charmantes françaises et baisers: l’image d’Epinal de la Libération
Scènes de liesse et vivats pour les libérateurs: une autre image symbolique de la période
Le GI et les chewing-gums, bonbons et autres chocolats : deux petites française vêtues aux couleurs de l’Amérique découvrent ou redécouvrent des douceurs après les restrictions de l’Occupation.
Quelle idée se fait-on le plus souvent en France du soldat américain de la Seconde Guerre mondiale? L’image renvoyée par le GI est bien sûr celle du libérateur. Selon cette vulgate, le soldat d’Outre-Atlantique est invariablement beau comme un acteur d’Hollywood, riche, bien équipé, plein de bons sentiments et respectueux du code de la guerre. Il a un uniforme seyant, roule en Jeep et mâche le chewing-gum. Il est sympathique et généreux. On considère facilement qu’il a libéré l’Europe à lui tout seul. Beaucoup considèrent encore que les Américains sont entrés en guerre et ont débarqué en Normandie pour libérer la France. Bien plus, il s’est porté volontaire pour le faire. Si l’image d’Epinal reste vraie dans l’ensemble, elle passe sous silence les exactions (certes menées par une minorité n’en déplaisent à R. Lilly et consorts, et hors d’un cadre idéologique remettant en cause les lois de la guerre), la discrimination raciale, la conscription qui a présidé à la mise sur pied d’une armée très efficace et, plus encore, le fait que la victoire sur l’Axe repose sur une coopération étroite entre les membres d’une vaste coalition.
Bref, une image idéalisée qui se doit d’être pondérée, sans pour autant tomber dans les travers des dénigrements anti-américains, voire des comparaisons dont le dessein ne vise rien de moins qu’à atténuer -pour ne pas dire nier- les crimes commis par la Wehrmacht et la Waffen SS. Dans une autre optique, mais tout aussi politisée, un historien qui a publié récemment sur la campagne à l’Ouest de 1944-45 ose absurdement -et à l’encontre toute démarche historique- affirmer que l’incapacité qu’ont eu les généraux américains à coopérer entre eux provient de leur éducation reçue dans un contexte libéral, capitaliste et individualiste (comme si des tensions similaires aux conséquences parfois dramatiques n’avaient pas existé entre généraux allemands, britanniques, japonais et soviétiques éduqués dans un tout autre contexte…).
A trop écorner les mythe, on finit par écrire des contre-vérités qui ne servent personne…
Il reste que nous sommes immensément redevables à cette génération de soldats américains. La liberté et la démocratie dont nous jouissons ont un prix. N’oublions jamais!
Le sacrifice suprême consenti par des milliers de GI suffit à justifier le maintien du souvenir sans polémiques stériles et malveillantes.
Petits soldats, maquettes, wargames et jeux vidéos assurent et entretiennent la pérennité du mythe
Hollywood ou la mise au pinacle du GI, entre réalisme et idéalisation, de l’héroïsme du « Jour le Plus Long » au réalisme d’une série telle que « Band of Brothers »
Revoir mes présentations de films mettant en scène des GI’s
Le mythe n’est pas mort et l’image d’Epinal n’est pas entièrement usurpée…