Cinéma Seconde Guerre Mondiale WWII

Films de Guerre/ War Movies : KOKODA

La guerre du Pacifique oubliée...

Ce film australien d’Alister Grierson, tourné dans le Queensland, est sorti en 2006. Il s’écarte des sentiers battus en raison du sujet abordé : la difficile bataille de la piste de Kokoda, en Papouasie, survenue au cours de l’été 1942.

La guerre dans la jungle apparaît au cinéma le plus souvent avec pour cadre la guerre du Vietnam, voire les Marines ou les GIs à Guadalcanal, mais on n’y voit que très rarement les Britanniques (même Alerte en Birmanie avec Errol Flynn présente des parachutistes américains, sans parler de Les Marauders attaquent avec Jeff Chandler, deux films sur lesquels je reviendrait).

Le spectateur suit le pérégrinations d’un groupe isolé de miliciens australiens appartenant au 39th Battalion.

Les rudiments du film d’action dans la jungle: boue cours d’eau, attaque nocturne, maladie (celle-ci emportant beaucoup plus de soldats dans la mort que les Japonais)…

La piste de Kokoda, traversant les monts Owen Stanley, exigeait un effort physique considérable, avec montée et descentes dans un environnement et un climat éprouvants.

Des Australiens coiffés de leur traditionnel « Slouch Hat »

Au combat, on portait souvent le casque d’acier de type britannique, comme l’illustre ces personnages du film. Le réalisateur a pris garde de choisir des équipements, des armes et des uniformes conformes à cette campagne menée en 192: les hommes portent bien des tenues tropicale prévues pour… les déserts du Moyen-Orient

Les scènes de combat sont bien rendus. On s’identifie aux héros australiens du film. L’ambiance du combat nocturne, l’oppression et le stress générés par la guerre dans la jungle, dans laquelle on ne voit pas l’adversaire, sont saisissants.

Au final, il ne faut pas s’attendre à un grand film, faute certes de moyens, mais surtout en raison d’un scénario assez simplet. Mais le film a le mérite d’illustrer une campagne méconnue, ainsi qu’un armée passionnante, l’armée australienne de la Seconde Guerre mondiale, à laquelle je vais consacrer un livre d’ici la fin de l’année.